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Depuis 4 ans le duo The Cool Kids (Sir Michael Rocks & Chuck Inglish) a pris l’habitude de nous sortir tous les ans un projet bien particulier, en 2008 c’est la grande découverte avec leur ‘The Bake Sale’ suivie par 2 mixtapes (‘Gone Fishing’ en 2009 et ‘Tacklebox’ en 2010) pour arriver enfin à leur nouvel album ‘When Fish Ride Bicycles’ dont ils parlent depuis tant de temps. On retrouve avec plus ou moins de plaisir ce côté très alternatif du groupe qui va piocher ses influences dans un style très Lo-Fi typique des années 80, des prods toute fois beaucoup moins minimalistes qu’à l’habitude. Chuck Inglish qui fournit une grosse partie des beats de ce projet est allé chercher des accords mélodiques qui apportent un véritable plus à cet opus notamment dans la 2ème partie. Le début d’album ne met pas tout de suite en relief cette petite évolution sonore, les ‘GMC’, ‘Sour Apples’ et ‘Bundle Up’ sont des répliques de ce que le duo nous a habituer ces dernières années, pas vraiment mes titres préférés de ce LP contrairement peut être aux goûts des puristes du groupe.

Le premier morceau ‘Rush Hour Trafic’ avec ce beat qui ne cesse d’évoluer et le ‘Boomin’ avec Tennille sont 2 bons délires mais ce n’est rien comparé aux grosses collaborations ‘Penny Hardaway’ et ‘Gas Station’ avec respectivement Ghostface Killah et Bun B, 2 bombes dans lesquels viennent se fondre parfaitement les 2 invités (le beat du ‘Gas Station’ était destiné à accueillir le flow du MC de Port Arthur). On reste dans les collaborations avec le single ‘Swimsuits’ ensoleillé par un refrain efficace du chanteur soul Mayer Hawthorne, très bon tout ça comme cet excellent ‘Roll That’ avec Asher Roth, Chip Tha Ripper et Boldy James (j’aimerais bien que Chuck Inglish aille chercher dans ses productions plus de délires accessibles dans ce genre). Les Neptunes livre un ‘Get Right’ de grande classe que mange du début à la fin le duo, un morceau qui leur correspond plus que le ‘Summer Jam’ (seconde prods des Tunes), titre quand même agréable pour conclure un projet. En 40 minutes et 11 morceaux Sir Michael Rocks & Chuck Inglish rendent un exposé propre de leur savoir faire, je retiendrais surtout la 2ème moitié de cet album qui connait quelques fulgurances.
matic
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le 7 mai 2013

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