En un album éclair (moins de trente minutes), Ezra Furman parvient à nous faire oublier les petits chichis de production de Transangelic Exodus. Retour au son brut de décoffrage des débuts, à ce chant débraillé unique. Furman joue depuis quelques années sur l’ambivalence de son genre sexuel, à la façon de Brian Molko en son temps, et l’hybridité de son image se retrouve à l’évidence dans ses chansons, qui associent avec un savoir-faire évident le hurlement de damné, les amplis déglingués, et une certaine forme de lyrisme, ultra spontané, et très séduisant.
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