Le grand chauve marque discrètement le pas depuis deux albums, mais vu le respect qu’inspire le parcours de Dominique A depuis bientôt trente ans, c’est d’emblée pardonné. Si Eleor signait un retour un peu trop sage au dépouillement des débuts, la beauté des ambiances en plus, le lo-fi piquant en moins, Toute Latitude change de braquet : retour vers une énergie qui ne choisit jamais vraiment son camp, entre l’ombre poisseuse et les murmures (« Corps de ferme à l’abandon », « Aujourd’hui n’existe plus », « Se décentrer »), la lumière éblouissante (« Cycle », « Désert d’hiver », « Toute Latitude ») et ce groove parfois un peu mécanique, aux airs de post punk mal digéré, et qui a la fâcheuse tendance à plomber la cohérence de l’ensemble (« Les deux côtés d’une ombre », « La mort d’un oiseau », « La clairière »).
Lire la suite ici : http://www.bubzine.fr/2018/05/01/dominiquea-toute-latitude/