La majorité des personnes qui liront cet article ont rencontré pour la première fois François Ferdinand à l’adolescence, au hasard d’un cours un peu ennuyeux d'histoire sur les prémices de la guerre mondiale, où il était question d’un attentat, d’un archiduc et de Sarajevo. Les choses ont changé et, si les plus jeunes ont aussi découvert ce nom à l’adolescence, pour les plus chanceux, ce fut loin des bancs d’école et des manuels scolaires, dans l’enceinte sombre et encore enfumée de la Boule Noire. Quatre Ecossais répondant au patronyme de Franz Ferdinand, venant tout juste de déballer un premier single explosif (Darts of Pleasure), s’y étaient produit un soir de l’automne 2003 dans le cadre du festival des Inrocks, déballant le premier d’une longue série de concerts parisiens dans des salles à chaque fois plus grosses (Cigale, Zenith). Continuant le travail entamé outre-Atlantique par leurs confrères des Strokes, les Ecossais ont contribué sans doute plus que nul autre groupe en Angleterre (même les Libertines) à remettre les guitares sur le trône, après une demi-décennie de sacre des beats, des samples et de R’n’B dans le Royaume. De Bloc Party à Maxïmo Park, des Futureheads à Razorlight, le nombre de descendants est aujourd’hui incalculable et l’héritage immense. “On a toujours voulu aller à l’encontre de la mode. En 2000 le morceau le plus excitant était My Name is Stan d’Eminem et ne contenait aucune guitare : on a donc eu envie de les réhabiliter. Aujourd’hui les guitares étant partout, on a eu envie de partir dans la direction opposée” nous confiait, à l’automne dernier, Alex Kapranos. Pour ce faire, les Ecossais ont fait appel aux talents de producteur de Dan Carey, déjà aperçu aux manettes des albums de Hot Chip, Kylie Minogue ou Lily Allen. “C’était intéressant parce qu’il a également une approche jamaïcaine dans la production, en ce sens qu’il accorde beaucoup d’importance à la basse, qu’il écarte les détails superficiels pour faire de l’espace. Il a travaillé avec Sly & Robbie, Mad Professor, Lee Perry. Il y a donc très peu d’accords de guitare sur le disque, et elle est utilisée essentiellement pour ajouter des mélodies. Ça nous excitait d’en finir un peu avec cet instrument, de nous débarrasser du statut de groupe indie-rock.” Résultat, Tonight : Franz Ferdinand contient autant de tubes potentiels que son prédécesseur mais semble bouder les schémas classiques du genre pour encore mieux draguer le dance-floor. “On a essayé de construire le disque selon le modèle d’une nuit de sortie : il y a d’abord une première partie de préparation, une excitation latente, puis le climax de la soirée, et enfin le retour au bercail, avec l’aube naissante et la fatigue. C’était excitant de travailler selon ce modèle. L’idée était de prendre le temps qu’il faudrait – un an et demi – pour laisser les choses évoluer. L’album précédent sonnait trop comme un ado qui fait l’amour (rires)… Disons qu’il avait été terminé beaucoup trop rapidement. Sur les précédents disques, tout allait toujours très vite, c’était souvent 140 beats par minute, ce qui expliquait le sentiment d’urgence qui se dégageait de chaque morceau. On a décidé de ralentir le tempo car on s’est aperçu que le rythme des musiques de club, qu’on écoute depuis qu’on est adolescents, est souvent plus lent : Stayin’ alive des Bee Gees, Daft Punk, Chic, Grace Jones… Au final, ça nous a permis de nous affranchir du côté rigide, mécanique, qui caractérisait nos albums précédents.” Enregistré dans un vieux bâtiment municipal de Glasgow – un endroit jadis utilisé par le gouvernement en tant que salle des fêtes locale –, Tonight : Franz Ferdinand réussit ainsi le pari difficile d’être à la fois un recueil de tubes en puissance (No You Girls, What She Came For, Lucid Dreams probablement sur toutes les ondes en 2009) et un album authentique et attachant, qui n’emprunte aux disques bodybuildés des grosses machines à tubes (U2, Coldplay) que la savante recette du single imparable, envoyant valdinguer le côté pédant, grossier et pompier qui trop souvent l’accompagne. “Bien sûr, quand on devient un gros groupe, vient la tentation d’aller enregistrer à l’étranger, dans des gros studios américains. Mais nous n’aimons pas ces endroits, il semble qu’on y enlève délibérément toute personnalité. C’est comme choisir de jouer à la Cigale plutôt qu’au Zénith, c’est quelque chose qui reste important à nos yeux.” On ne s’étonnera donc pas de retrouver tout au long de l’album le fantôme du discret Ray Davies des Kinks, dont l’influence semblait avoir profondément bouleversé l’écriture du groupe dès le second album : de Twilight Omens à Bite Hard, Franz Ferdinand ressuscite ce songwriting et le modernise pour les clubs, agençant au final un disque à la fois riche du passé et parfaitement contemporain. “Aujourd’hui, lorsque j’écris une chanson, je puise dans l’ensemble des choses que j’ai écoutées depuis mon adolescence. Ça va de Leonard Cohen à Public Enemy. Mais les influences ne sont jamais strictement musicales. On demande toujours aux groupes les disques qu’ils ont écoutés au moment d’enregistrer leur nouvel album, alors que ça ne viendrait à l’esprit de personne de demander à un réalisateur les films qu’il a regardés ou à un écrivain les livres qu’il a lus pour composer sa nouvelle œuvre. Les influences ne se résument pourtant pas à un genre artistique, et Tonight : Franz Ferdinand nous a été inspiré par un nombre incalculable de choses vécues. De la même manière, nous avons toujours considéré que l’identité d’un groupe ne se résumait pas à sa musique, qu’il y avait un aspect visuel important également. Le seul danger c’est quand ce dernier est très travaillé et que la musique est médiocre.” L’évolution sonique du groupe se répercute d’ailleurs aujourd’hui sur son esthétique : si les pochettes et visuels des albums précédents, toujours très géométriques et ordonnées, s’inspiraient directement du Bauhaus et du constructivisme, la plastique du Franz Ferdinand de 2009 est certes toujours aussi soignée mais moins graphique, plus photographique – et rappelle que la plupart des membres du groupe se sont rencontrés à la Glasgow School of Art. On saluera ainsi l’hommage rendu via la pochette du disque, sur laquelle on aperçoit les quatre musiciens du groupe pris en photo lors de ce qui semble être une scène d’accident, aux œuvres du photographe américain Weegee, connu pour ses travaux de photojournalisme, ses scènes de crimes. “On aimait bien ce côté “pris sur le vif”, avec les flashs et une tension dramatique latente. Il y avait aussi cette photo de l’assassinat de Lee Harvey Oswald par Jack Ruby qui nous avait marqués.” Pour autant, et ce malgré les nombreuses références artistiques des Ecossais (Auguste Rodin, Man Ray ou Salvador Dalí peuplent les paroles de leurs chansons), il serait bête de ne voir en Franz Ferdinand que le groupe intello et arty dont l’Angleterre, gavée de Kaiser Chiefs, Oasis et autres tribus brutes de décoffrage, avait besoin : les prestations du groupe, à l’image du dernier concert parisien, sont à la fois bien rodées et fougueuses, cérébrales mais aussi résolument physiques. “Sur scène je ne pense à rien, tout devient physique. Je me sens moins à l’aise par rapport à mon corps dans la vraie vie, je me trouve trop maigre et j’ai un drôle de visage. Sur scène je n’y pense pas. Parfois je regarde des photos prises lors de nos concerts et je vois mon pied bien au dessus de ma tête, des mouvements dont je serais totalement incapable dans la vie quotidienne, d’autant que je ne suis pas sportif. Mon corps est transcendé lorsque je monte sur une estrade.” Et à bien regarder Alex Kapranos, on pensera en effet à l’attitude de deux autres bêtes de scène : Jarvis Cocker de Pulp d’abord pour cette manière d’assumer son enveloppe maigrelette et se servir de son corps comme d’un instrument, Pete Townshend des Who ensuite, pour cette disposition à enchaîner les pirouettes et autres cabrioles une guitare entre les mains. Un charisme évident et une personnalité qui ne l’empêchent pas de bouder les projecteurs et le statut de leader. “Je crois qu’il y a des questions d’égos dans toutes les amitiés et dans tous les bureaux, pas uniquement dans les groupes. La seule différence est que l’égo des artistes est fertilisé par le public. Mais Franz Ferdinand a toujours été un groupe de quatre personnes. Je discutais hier avec une personne qui venait de voir Control et me disait être choquée par la manière dont le film ne se concentre que sur Ian Curtis alors que Joy Division était un groupe de quatre membres – et je suis assez d’accord. Lorsqu’un journaliste ne veut poser ses questions qu’à moi, j’ai la sensation qu’il passe à côté de ce qu’est fondamentalement Franz Ferdinand, qu’il n’en voit qu’un petit quart. Un cinquième même, compte tenu de l’apport de Dan Carey sur cet album. Je n’ai jamais voulu être un artiste solo, j’ai toujours eu le fantasme du gang. C’est souvent plus facile de se poser des questions lorsqu’on est plusieurs à pouvoir apporter des réponses. Nous avons cette image de groupe épanoui et serein mais nous avons pourtant beaucoup d’interrogations… Quel genre de grand malade n’a jamais de doute? On se pose beaucoup de questions, et on est conscient que le groupe a une durée de vie limitée.” (Inrocks)
Franz Ferdinand avait annoncé la couleur de Tonight sur le dernier morceau de leur deuxième album. L'entraînant Outsiders,avec sa basse quasi disco et son groove sautillant, amorçait un virage funky à venir. Effectivement. Près de quatre ans après, en dépit du changement programmé, on retrouve Alex Kapranos et ses compagnons exactement où on les attendait. De Ulysses, le nouveau single, au hit en puissance No you girls, le quartette écossais suit à la lettre l'évolution de Roxy Music, des Talking Heads et d'Orange Juice, les trois groupes impeccables dont ils assument l'héritage.
Tout ici, comme à leur habitude, est parfaitement maîtrisé : des refrains pop entêtants à leurs typiques ruptures de rythme sans heurts jusqu'aux nombreux emprunts ou clins d'oeil volontaires à la musique dance (le riff du Higher Ground, de Stevie Wonder, « africanisé » sur Send him away, la pulsation de Last night a DJ saved my life sur What she came for ou ces gimmicks de synthé à la Funkytown qui surgissent çà et là).Et c'est peut-être le seul reproche qu'on pourra faire à cet album aussi calibré et ajusté que les costumes ou prestations scéniques du groupe : on aimerait qu'il se lâche parfois, qu'il sorte de ses rails, comme, enfin, sur le long et imprévisible Lucid Dreams, qui se joue des conventions et des cadres que s'imposent nos chers Franz Ferdinand. Autrement, ils ressemblent de plus en plus au pendant aimable et actuel de la froide machine à tubes eighties qu'était le sous-estimé Duran Duran.HC
Heureux qui comme Ulysses ouvre ce nouvel album de Franz Ferdinand. Car Tonight: Franz Ferdinand est un de ces voyages dont on ne revient pas indemne. Si la transformation de ces garçons frais émoulus d’école d’art, sexy comme des endives au jambon et au patronyme archi-impossible avait été amorcée sur You Could Have It So Much Better (2005), elle semble désormais entièrement achevée. Certes, on savait déjà que les quatre fantastisch ne consommaient pas que de l’Orange Juice, mais on se demande désormais à quelle substance ils ont bien pu couper leur “champus mit lachsfisch”.
Et l’enregistrement de ce troisième Lp dans un ancien bâtiment municipal reconverti un temps en centre de désintoxication a de quoi stimuler notre imagination. Ainsi que la leur, visiblement. Car Alex, Paul, Nick et Bob semblent avoir laissé libre cours à tous leurs fantasmes. Prenant le strict contrepied de leur collaboration avortée avec les faiseurs de tubes de Xenomania, les quatre musiciens ont déniché un producteur-chaman, et se sont livrés pendant de longs mois, plongés dans l’obscurité d’une pièce aux fenêtres condamnées, aux expériences soniques les plus folles. Aux côtés de Dan Carey (la rondeur du son, c’est lui), dont le CV inclus des collaborations avec M.I.A., Santogold, Hot Chip ou la coécriture d’un des meilleurs titres de Kylie Minogue, Slow, Franz Ferdinand a révolutionné sa manière d’enregistrer, et cela s’entend. Si la plupart des titres de ce nouvel opus résultent de prises épiques dépassant souvent le quart d’heure, puis éditées pour coller au format standard de trois minutes, Lucid Dreams, elle, s’étire bien au-delà du temps réglementaire. Tout en ondulations psychédéliques et affublé d’un final acid, ce morceau de bravoure figure le changement le plus remarquable dans la discographie du groupe de Glasgow. Pourtant, c’est bien lorsque la rupture s’insinue en finesse que cette transition constitue une véritable réussite. Sur Send Him Away, qui débute à la manière d’un classique de fest-noz avant de dériver vers le continent africain, la richesse des arrangements et la complexité des structures parviennent à former un tout indissociable, en même temps qu’un hybride dub-pop des plus aventureux. Et tant mieux si l’outro percussive ne retombe pas toujours sur ses pattes : les accidents font partie du parcours. Quant à Twilight Omens, qui lui succède, elle renseigne à elle seule et avec peu d’effets d’annonce sur la grâce de l’entreprise : l’écriture est classique, la mélodie de chant imparable, les accords renversants. Si le son des claviers franchement connoté 80’s créé l’étonnement, il s’agit bien là de l’essence même, à la fois mélancolique et joviale, simple et érudite, du travail des quatre musiciens. Le Walk Away de ce nouvel album, en somme, un truc à vous coller des frissons partout dans le corps. Et Can’t Stop Feeling, me direz-vous, c’est de la crevette à Jacqueline ? Non, c’est aussi l’une des bonnes surprises de ce Tonight: Franz Ferdinand, construite autour d’un riff de clavier orientalisant et d’une basse chaloupée propice aux secousses(cousses). Une réminiscence de l’escapade marocaine de Nick McCarthy ? Tandis que Bite Hard maintient la barre haute en matière de tube fédérateur pour soirées arrosées, Dream Again et Katherine Kiss Me achèvent cette épopée dans l’intimité d’une chambre irradiée par le soleil matinal. Point d’inquiétude, donc, le Franz a toujours la Gaule (Magic)
Après le succès de leur premier album, les Ecossais avaient choisi la tactique qui consiste à battre le fer pendant qu'il est chaud, sortant leur second opus très vite, réussissant le tour de force d'être présents sur tous les fronts, quasiment sans transition. Cette fois, changement de méthode puisque le groupe a décidé de s'octroyer un long break avant de signer son retour, misant sur une notoriété suffisamment établie. Choix à priori payant puisque leurs prochains concerts affichent déjà complets un peu partout. Ce qui n'empêche pas qu'avec "Tonight", ils doivent répondre aux interrogations quant à leur capacité à renouveler leur formule, à reconquérir leur titre de machine à morceaux fédérateurs imparables. Premier constat, la troupe d'Alex Kapranos, jusque-là adepte du sprint toutes guitares en avant a choisi de ralentir un peu la cadence, sans pour autant délaisser le côté dansant et tubesque de leur musique. D'entrée, les gars de Glasgow nous rappellent d'ailleurs qu'ils sont les spécialistes des morceaux qui savent rapidement en venir à l'essentiel en faisant tourner des refrains rapidement identifiables. Sur un titre comme Live alone, c'est assez irrésistible, et on se laisse porter avec bienveillance par leur pop hédoniste. Hélas, c'est loin de fonctionner sur l'ensemble du disque. Car on sent le groupe un peu prisonnier de son choix de donner un peu plus d'emphase, de maturité (?) à sa musique, et pas toujours à l'aise, ce qui fait tourner des morceaux comme Bite hard ou What she came for un peu à vide. Second constat, au niveau du son lui-même cette fois, les guitares qui dictaient leur loi aux compositions du combo ont ici un peu été remisées au second plan pour céder la place à des éléments electro. Evolution logique, sans doute, mais pas toujours réussie. Ainsi, les synthés de Twilight omens ou le final inutilement étiré de Lucid dreams  sonnent assez datés et n'ont même pas pour eux l'alibi de la citation à un son d'une autre décennie. Enfin, ce qui gêne un peu ici est la sensation de renversement de tendance : Franz Ferdinand était un groupe qui jouait bille en tête, et cette spontanéité rendait leurs morceaux terriblement accrocheurs. Cette fois, on a le sentiment que la recherche du "refrain qui tue" est un préalable, et le groupe se retrouve prisonnier de ce calcul qui étouffe la spontanéité dans l'œuf. Bien sûr, il s'agit d'un troisième album, et le groupe doit aller de l'avant, mais n'a pas réussi à concilier fraîcheur et évolution vers d'autres horizons. Faut-il y voir le revers du succès, la prise de pouvoir d'un certain conformisme ? La prudence voudrait que l'on attende un peu avant d'être trop définitif. La fin de l'album nous y incite. Sur les deux derniers morceaux, comme libéré d'une obligation d'offrir le quota de tubes nécessaires, le groupe nous offre deux compositions qui respirent. Katherine kiss me notamment avec sa guitare acoustique toute simple, est une charmante petite balade qui pourrait paraître anodine, mais qui dans l'avenir pourrait se révéler la planche de salut de Franz Ferdinand. (indiepoprock)

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le 27 févr. 2022

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