J’ai pu découvrir les VP dans des recherches sur des groupes de la même veine que l’époque bénite du Pornography de The Cure.


La douce décadence des Prunes est délicieuse sur cet album.


Une sincère histoire d’amour est née entre moi et ce groupe, une belle fascination pour ce monde complexe et torturé.
Le côté très minimaliste de certaines compositions avec cette basse très omniprésente et envoûtante touche mon petit cœur de rockeur.
Les prestations scéniques de ce groupe sont assurément ce qui m’a fait pencher dans un rêve éveillé où la dentelle noire couvre le visage de la veuve.
On y retrouve tellement de codes que j’aime énormément : le maquillage à outrance, les mecs habillés en femmes sur scène mais pas de ce côté parodique que nous retrouvons maintenant, les poupées cassées, les décors légèrement oppressant, très souvent le tout est mené comme une grande pièce de théâtre ! La performance scénique est le mot qui colle le plus à ce groupe tout du moins sur cette époque. La prestation scénique avec peu de moyen et des artistes habités par leurs maux donne cette gentille nausée…Enfin cela est mon ressenti car à mon grand regret je n’ai jamais vu les Prunes en live.
Avec un peu de chance peut être verrais je Gavin Friday le front man du groupe, et si comme à la grande époque il est en duo avec son pote d’enfance Bono ça serait assez magique.
Ecouter les Prunes me donne cette sensation comme lorsque on est enfant et que l’on lit des livres qui ne sont pas de notre âge, que l’on découvre les Stephen King caché sous les draps à la lumière de la lampe torche… Que l’on regarde les vieux films d’horreur dans le salon au canapé délabré avec les rideaux de velours pourpre qui cache la lumière. Il y a comme un léger goût d’interdit, un petit goût de sang dans le fond de la bouche, une petite morsure du chat dans le cou.
Bien sûr cela n’est qu’un ressenti car à l’époque de leur apogée je n’étais qu’un petit enfant bercé par la compagnie Créole…
Je rajouterais que la pochette de cet album me fascine depuis le jour où je l’ai acheté, simplissime et tellement obsédante, ces traits de rouge sur les lèvres me font un clin d’œil à Disintegration de The Cure...
Je laisse une place de choix à cet album entre Joy Division, Christian Death, The Cure ,Sister of Mercy.

brunogallup
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le 19 mai 2019

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