Ceci n'est pas un retour aux sources

Quand j'ai appris que Johan Langquist (mythique chanteur du cultissime Epicus, Doomicus, Metallicus) reprenait le chant sur ce nouvel album de Candlemass, je me suis mis à fantasmer du retour aux racines du groupe d'autant que la pochette ne laissait pas présager autre chose. La première écoute fut une douche froide, ce disque de Candlemass est complètement dans la veine des 2 EP et des albums précédents, un Doom à la fois moderne et traditionnel mais toujours dans une veine lourde et loin des mélodies et du côté épique développé sur les 4 premiers albums du groupe. Du bon, mais loin de ce que j'en attendais. Il faut dire que ce disque avait été intégralement enregistré pour et avec Mats Leven au chant, Johan Langquist n'ayant que réenregistré ses lignes de chant, on peut d'ailleurs comparer les deux styles de chant sur le morceau House Of Doom qui figurait déjà sur le EP du même nom sorti en 2018 (où d'ailleurs j'ai tendance à préférer la version d'origine). Il n'empêche qu'à force d'écoutes successives, je suis tombé amoureux de ce disque et en particulier de l'enchaînement Bridge Of The Blind - Death's Wheel que je me surpris à écouter en boucle. Ça faisait longtemps que des morceaux de Candlemass ne m'avaient autant scotché, la voix de Landquist est toujours aussi magique. J'espère pouvoir l'entendre sur des compositions plus émotionnelles, posées et plus éloignées du Candlemass moderne et parfois autoparodique présent sur ce disque.
The Door To Doom est un album dans la lignée des précédents, plus inspirés que Psalms For The Dead, mais moins magique que Death Magic Doom, il divisera les fans qui espéraient un retour aux sources mais il contient son lot d'excellents morceaux qui font honneur à la discographie du groupe.

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