Th1rt3en
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Th1rt3en

Album de Megadeth (2011)

Un treize pas si malchanceux, quoique…

Bien que j'ai plus tendance à préférer les moyennes envergures aux grosses, voire même plus apprécier en règle générale l'école européenne que l'école américaine pourtant considérée comme une institution du thrash (la Bay Area, que de groupes en ont émergés dans les 80′s), Megadeth est certainement l'exception du gros nom que j'affectionne. On ne pourra pas en faire le même constat de ses trois autres collègues du Big Four – Metallica, Slayer et Anthrax donc – que j'apprécie sans plus adorer que ça. Ce n'est pas faute que la bande à Mustaine se soit retrouvé dans la panade durant une grosse période, une lente traversée du désert immortalisée par des albums en demi-teinte indignes de succéder à des classiques mythiques tels que Rust In Peace (1990), Killing Is My Business... And Business Is Good ! (1985) ou Youthanasia (1994) – que je ne peux que chaudement vous conseiller d'écouter, vous vous doutez bien. Mais sans qu'on ne se l'explique non plus ici, Megadeth s'est depuis relevé fièrement en 2004 après quelques années de vide avec The System Has Failed de bonne facture suivi par un United Abominations et Endgame de la même teneur. Ces dernières années, le combo nous montrait donc une belle face, peut-être pas au niveau de ces jeunes années mais paradoxalement avec un arrière-goût de passage en pilote automatique, ces trois derniers albums suscités étant sortis à des intervalles quasi-équivalents avec une direction musicale ne variant pas d'un iota. En fin d'année dernière, Megadeth revenait encore, avec une ponctualité exemplaire une fois encore, mais avec une heureuse surprise pour les vieux fans sous le bras. Ce treizième opus, sobrement intitulé Th1rt3en (non, ils ne se sont pas foulés, c'est sûr), se voit signer par la même occasion que le chiffre symbolique porteur de moult superstitions le retour de Dave Ellefson, bassiste originel du groupe qui s'en était allé depuis 2002 pour de sombres histoires de pognon.
Margoth
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le 20 mai 2012

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