My tailor could have been rich

De très bons riffs, des petites notes d'humour bien senties, un côté « in your face » sympatoche, 29 petites minutes, un des premiers albums de ce qu'on appellera le « crossover thrash » (et pas « crossover » tout court, car ça ne veut rien dire, merci) et qui influencera Ministry et son The Mind Is a Terrible Thing to Taste (Eddie Vedder de Pearl Jam semble être également un fan de l'album et avoir été marqué par celui-ci, mais dommage que ça ne se soit pas vu un jour dans la musique de son groupe), de quoi se plaindre ?

Hé bien que pas mal de ces très bons riffs sont utilisés dans des morceaux qui ne vont nulle part, ou alors sont gâchés par un Billy Milano souvent agaçant et semblant parfois manquer de conviction et ne pas être en adéquation avec la musique.

Ainsi, sur les 21 morceaux de l'édition d'origine, une douzaine seulement me paraissent à sauver (en incluant les microsongs telles les trois qui concluent l'opus), d'un album très correct, on aurait pu passer à un très bon EP.