I can't stop partying, partying

Commencons par le visuel. Senscritique est obligé de respecter cette pochette parce que mettre "In the court of the Crimson King" dans les plus belles pochettes, c'est soit enterrer le respect soit avoir un fétichisme inavouable pour les trous de nez. D'accord la pochette est débile mais je la trouve sympathique en plus j'aime bien les chiens c'est cool.

Ca commencait pourtant pas si mal, il suffisait juste de pas trop écouter les paroles qui sont pas très recherchées voire un peu tartes sur une grande parties des chansons. Par exemple j'aime bien "Put me back together" et "In the mall" mais des fois on se demande si ça pas été écrit par des adolescents. Mais allez pourquoi pas.

Le drame advient au bout de dix minutes quand on tombe sur "Can't stop partying". Je suis toujours sous le choc, je ne sais pas si je dois prendre cette chanson au 1er, au 2ème, au 10ème degrés. Franchement les paroles sont tellement éloignés de ce que fait Weezer, un espèce de mix d'égotrip et de sous pop-rock formaté pour passer en soirée c'est dur à avaler. Du coup je ne peux m'empêcher de croire qu'elle a été faite en auto-dérision du groupe (Si ce n'est pas vrai mon cerveau ne peut pas le supporter merci de ne pas m'en informer.)

Et là vous pensiez que le disque avait touché le fond et non c'est magnfique ! Dans un élan Patrick Sebastianesque, Rivers Cuomo nous explique que l'amour est la solution. En plus d'avoir l'outrecuidance de nous rappeller les heures les plus sombres du cinéma francophone, le bougre en rajoute avec des effets hindous de mauvais goûts. Honnêtement je suis sûr que si on met le son au minimum et qu'on se bouche une oreille on est pas loin de "The India Song" de Big Star mais sinon ça passe mal.

Heureusement ça se reprend avec la dernière chason "I don't want to let you go" une ballade très sympathique pour conclure cet échec.

Je ne sais pas pourquoi mais dans un élan des plus morbides je vous conseille d'écouter cet album pour vous rendre compte jusqu'où Weezer a pu tomber.
Voilà ça fait toujours plaisir d'écouter des albums de merde mais moi ça me donne juste envie de réécouter Pinkerton, EWBAITE ou le Bleu pour me laver les oreilles.