Kaaris, c'est un blockbuster dans le monde du rap.
Parfois, on apprécie voir un film parce que y'a des explosions, que c'est beau, et que c'est violent, y'en a assez des films d'auteurs chiants comme la mort qui font pioncer même le dirigeant d'Arte.
Je vois Kaaris comme cet objet qui permet aux gens de lâcher prise, de déconnecter le cerveau pour passer un bon moment en bougeant la tête.
Tout y est.
Les punchlines assassines présentes en nombre incroyable ("pluie diluvienne de punchlines en abondance" qu'il dit) qui permettent d'entrer dans l'univers de Kaaris, un univers "sombre" comme il le dit lui même : violence, putes, drogue, armes, et même des références au mal, et donc a la religion et au diable (ce qui énervera surement les complotistes pensant que Kaaris a signé un pacte avec le diable pour vendre un disque d'or, n'est ce pas mon petit Mysa ?)
Punchlines qui resteront gravé dans votre crâne comme reste gravé la scène finale du blockbuster (ou du (très bon) nanar diront les moins convaincus)
Le flow, le débit est titanesque, personne ne peut arrêter Kaaris une fois qu'il est lancé.
Gimmick qui rentreront forcément dans votre tête (Booba a son "izi", Kaaris a son "2.7")
Voix sortie des ténèbres.
Et instrus sortant des enfers. Parce que les instrus ne seraient rien sans la violence de Kaaris, et Kaaris ne serait rien sans la violence des instrus de Thérapy.
C'est un très bon divertissement. Ne cherchez pas le message, y'en a pas, Kaaris veut nous faire passer un bon moment, et il le fait très bien.
Des fois, il faut arrêter de prendre le rap au sérieux.