Je voulais écrire une nouvelle critique, mais comme actuellement mes découvertes se limitaient à squatter les mêmes jeux steam que j'ai depuis 5 ans, pourquoi pas me suis-je dit, d'attaquer l'album que j'écoutais le plus récemment ? Kaaris, Zango le Dozo, K double A, personnage publique que tout les puristes détestent et que les mecs du quartier pass(ai)ent à fond dans les transports en commun.
Je m’en bats les couilles de qui rend l’âme. Je trempe mes cookies dans tes larmes.
Avant, j'aimais pas. Parce que la trap était un terrain miné pour moi et qu'entendre des insultes rythmé par un flow énervé n'était pas spécialement mon délire. Mais avec de tels lyrics, ça me fait rire et j'apprécie.
Y’a que les ficelles de tes strings qui te soutiennent. Je te baise et les draps s’en souviennent.
Punchline sur punchline salasse, seule sa grosse voix peut faire passer crème toutes les conneries qu'il débectent sur les instrus les plus hardcores.
Je rappe sale tellement avarié, que même ces putains de rats attrapent la diarrhée.
Trap + Poésie = Or noir.
Bref, Kaaris m'a fait découvrir la trap française.