Musique de drogué

Ce premier album officiel de Steven Wilson - sous le pseudonyme de Porcupine Tree - compilant certains titres des cassettes audio Tarquin's Seaweed Farm et The Nostalgia Factory - est assez inégal. Alternant la musique pop et les moments de pur psychédélisme un peu chiant (oui, c'est pas trop mon truc), on se retrouve bien souvent à perdre la concentration à son écoute, pour finalement être réveillé par quelques passages sympathiques, notamment sur Jupiter Island, The Nostalgia Factory, ou encore Linton Samuel Dawson, ces titres chantés par une voix de Wilson qui aurait avalé de l'hélium.

Mais c'est surtout le magnifique Nine Cats qui, pour moi, tire son épingle du jeu avec son excellente progression, passant d'une petite musique pleine de sensibilité à une guitare électrique qui pleure... Un régal ! On peut déjà y reconnaître la patte de ce que sera le Steven Wilson de quinze ans plus tard...

Mais dommage, ce sera l'une des rares à ne pas intégrer des moments d'expérimentations sans grand intérêt musical...