Cela faisait 5 ans que l'on attendait la suite du chef d'oeuvre Codex Omega.
Un album parfait, qui sublimait ce qui avait déjà été fait avec The Great Mass et Titan.
Aujourd'hui Septicflesh revient, avec des nouvelles idées, un nouvel angle d'approche pour leur death metal symphonique, un style où ils règnent en maître.
On reconnait direct la patte des grecs, leurs harmonies, les instruments grecs (bouzouki ou bagladamaki ?), l'orchestre philharmonique de Prague est toujours là aussi.
Le chant clair est beaucoup plus présent lui, un apport mélodique supplémentaire, au service d'une musique en général plus "aérée", c'est à dire que celle ci est moins constante dans le côté extrême du genre. Tel un groupe progressif, ce qui était déjà là dans meurs précédents albums, le groupe aime faire monter la sauce et redescendre dans des ambiances souvent rappelant des bandes originales de films épiques entre autre.
On dirait parfois que le groupe a voulu appliqué la recette du Behemoth moderne à leur musique, c'est à dire une recette allant simplement souvent à l'essentiel. Tel riff est ultra efficace ? Alors abusant telle une lourde ritournelle servant au rituel ! Permettant la communion avec le public, la trans. C'est ce que l'on peut trouver ici avec Hierophant et son riff servant de colonne vertébrale voire même de corps au morceau.
En résumé, la puissance est toujours là, l'ambiance également, et l'efficacité également. Cela se veut juste plus nuancé, peut être plus accessible ? N'empêche que cela reste du pur Septicflesh.