Mix‐Up, Volume 2
8.4
Mix‐Up, Volume 2

Dj-mix de Jeff Mills (1996)

En l'an 1996, alors que la techno, la house et d'autres genres originaires de la rave prenaient placent dans le monde (jusqu'à Skyrock qui créé la skyrave), le Japon se mit en marche dans la même direction. On remarque déjà quelques artistes de renoms comme Fumiya takana, Ken Ishii mais surtout Takkyu Ishino. de ces trois, Ishino proposera quelques contenus de variété, autant par son implication en tant que DJ en solo ou bien en duo avec Pierre Taki pour son fameux Denki Groove que pour son rôle de producteur avec un nouveau concept d'album qui sera distribué par sony : le Mix-Up.
L'idée est le suivant : Un DJ peut enregistrer un live composé de morceaux préexistants qu'il remix pour en faire un set d'environ 1 heure pour ensuite le distribuer. L'idée était peut être intéressante si ce n'est que le concept est, eh bien... déjà généralisé.
Pour autant plusieurs ont fait des albums avec le terme mix-up (le terme restera une sorte de marque de fabrique made in sony) tandis que d'autres produiront leurs albums live avec d'autres appellations (les x-mix par exemples qui sont des sets remix mis en dvd avec des animation 3d).
Quand bien même il existerai que cinq mix-up, un seul aura eu la chance d'atteindre le stade de live charismatique, avec un Dj qui est aussi bien connu pour le souligner : Jeff mills.
Considéré comme le père de la techno, rien qu'en pensant au fait qu'il a l'aptitude de maîtriser un Roland 808 pour faire un set entier, son implication dans cet album reste exceptionnel, et il est accompli avec brio.
L'album se déroule en trois partis avec un ensemble de sons mythiques de cette époque, c'est dynamique, c'est coloré et surtout c'est fluide, le tout sans que le publique ne dérange le set (bien au contraire)
Vous voulez connaître la techno bien dynamique des années 90 ? voici un parfait exemple par l'un des plus grands représentant du genre. maintenant, je conseille par ailleur de jeter un oeil sur les autres mix-up, mais surtout les artistes derrières autres projets, dont Ken Ishii qui reste l'un des DJ de techno japonais les plus interressant en matière de musique mais aussi au niveau de la pop culture de cet époque qui (visiblement) a chaviré dans le cyberpunk, idem pour Takkyu Ishino qui lui a bossé pour des musiques de film et de jeu vidéos, sans parler de quelques autres sets lives qui sont fantastiques.
Voilà de quoi raviver vos soirées et faire exploser votre taux de testostérone et de vous empresser de faire des drifts aux abords de votre 205gti ou bien de votre Impreza car c'est du lourd en barre.

PaulCaussanel
9
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le 14 déc. 2021

Critique lue 54 fois

Paul Caussanel

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