Je suis surpris que ce disque n'ai jamais été commenté sur le site.
Alors j'ai bien ma petite idée.....Je crois (sans vouloir être pédant) que les œuvres en général sont très ethno-centrées.
On est dans le règne de l'impérialisme anglo-saxon.....alors on en mange à outrance (même quand on en a pas envie)


Ici on est en Azerbaïdjan. C'est moins chic que les "Steiytes" avec San Francisco ou New York ou je ne sais quoi encore.


Alim Quasimov est, je crois, issue de la classe sociale paysanne. (à vérifier)
Il est petit (constaté plusieurs fois en concert), simple (assez facile de venir lui parler) et ne ressemble pas à une star au sens commun du terme.


C'est pourtant un géant.
Il a moins d'embonpoint que Nusrat et est moins imposant visuellement, mais chante aussi bien que lui.
Et en terme d'envolée lyrique, tendue, et scandée, je ne saurais pas trop à qui d'autre le comparer.....
Ah si, un exemple rigolo, il a fait un morceau publié dans "live at Olympia" avec Jeff Buckley (Ce morceau n'ayant pas été enregistré d'ailleurs à L'olympia). Bref si le cœur vous en dit, allez l'écouter. Rien d'exceptionnel, mais je crois que Buckley qui était fan de Nusrat, et a du tomber amoureux de Alim en lui proposant un duo en concert.


J'ai écouté et acheté ce disque dès sa parution en 1999.
Je l'ai trouvé sublime comme plein de gens et je le trouve toujours aussi grandiose.


Quand on connait un peu l'œuvre de Quasimov, ce disque ressemble peu à ses autres enregistrements à ma connaissance. Il est plus ramassé en terme de durée des morceaux, et est presque "pop" dans l'esprit, dans le sens où il s'écoute rapidement, sans devoir être dans une concentration extrême.


C'est de plus un disque où il chante avec sa fille.
Et juste de l'écrire, cela me donne la chaire de poule.
De penser que ce type puisse avoir le niveau qu'il a , et qu'en plus il chante avec sa fille qui est tout aussi douée que lui et que les deux se répondent en plus aussi bien me bouleverse.
Quelle relation père-fille !


Vous vous souvenez de "a love Supreme" d'un certain JC ? Et bien "love's deep Ocean" n'a rien à lui envier.
La comparaison en soit n'a rien de très intelligent.
C'est pour vous appâter.
On est pas dans le domaine du Jazz.


Sauf que ce disque dépasse les frontières de la musique traditionnelle.


C'est un astre, un joyau, un anneau tolkien.
Ne passez pas à côté. A ma connaissance il n'a sorti que ce disque dans cette veine (les autres sont superbes aussi mais un peu plus dur à écouter).

Créée

le 18 mai 2021

Critique lue 54 fois

jib mélomane

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