Une tuerie
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Acclamé lors de sa sortie et encore de nos jours, c'est un album d'électro notable pour la démarche artistique entreprise par Jan Jelinek d'utiliser que des samples issus du jazz (même si on s'en rend vraiment pas compte au final) et de les cuisiner à sa sauce pour créer une expérience sonore inimitable dans un style ambient minimale.
Je ne sais pas avec quelles machines ni de quelle manière il a travaillé ses titres mais ce qui est marquant dans la qualité du son ce sont les vibrations présentes dans pratiquement tous les accords (si je puis dire), ainsi que la palette de rythmes composée de légers craquements, crépitements, froissements, grésillements, et autres clapotis qui chatouillent l'oreille en mode ASMR.
Certains passages sont incroyablement hypnotisants et apaisants, si bien que j'ai toujours trouvé cet album très sympa à écouter tout en somnolant à moitié. Au final j'aime surtout "Rock in the Video Age" et "Tendency" qui sont les 2 morceaux les plus faciles à suivre. J'apprécie aussi l'effet relaxant de "Them, Their" et de "Poren" sous fond de petits bourdonnements d'insectes.
Jan Jelinek est aussi connu sous son alias Farben, dont l'album Texstar, sorti en 2002, vaut le détour aussi, dans le même style mais sur un tempo plus rapide.
Créée
le 29 mars 2020
Critique lue 91 fois
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