Life in Cartoon Motion par Tychus
La pop moderne me passe à des kilomètres au dessus de la tête. Et pourtant, quand cet album est sorti, il a fait sur moi le même effet qu'un cachet d'ecstasy: tout était beau, tout donnait envie de sourire, de voir la vie en couleur, de danser... L'ado fan de Nirvana que j'étais n'a pas pu s'empêcher d'écouter cet album QUOTIDIENNEMENT entre deux bootlegs des Dieux du grunge (en prenant le soin de retirer Relax (Take It Easy) de la playlist, faut pas déconner non plus) pour se payer sa dose de couleurs vives auditives. J'ai même eu les larmes aux yeux plus d'une fois à l'écoute de Happy Endings (le fait de m'être fait plaquer par mon grand amour quelques mois auparavant n'a pas du aider...)
Puis, toujours comme l'ecstasy, la magie s'est estompée, la fatigue s'est installée, et même si on se rappelle avoir passé de sacré bons moments, que c'était une belle expérience de jeunesse, ce n'était pas pas forcément aussi bon que ce qu'on en a pensé sur le coup.