Liberation
7.6
Liberation

Album de The Divine Comedy (1993)

On se prête à reconnaître aux Britanniques le don de l'excentricité, et Divine Comedy ne contredira pas ce lieu commun. Faut-il être aussi dénué de charme et de présence physique pour aller aussi loin dans l'audace ? Rien n'arrête cet homme, qui lance sa voix à l'assaut des étoiles sur fond de violoncelles, puis lui fait frôler l'abime avec le seul secours d'un piano sage, avant d'aller forcer les portes du paradis pop à coup de synthés. Voilà une carte du tendre, pleine de tours et détours par des formes musicales incongrues, frôlant parfois le plagiat, trahissant finalement l'arrogance de ceux qui ont enfin cessé de craindre le ridicule.
[Critique écrite en 1993]

Eric BBYoda

Écrit par

Critique lue 527 fois

8
7

Du même critique

Les Misérables
EricDebarnot
7

Lâcheté et mensonges

Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...

le 29 nov. 2019

204 j'aime

150

1917
EricDebarnot
5

Le travelling de Kapo (slight return), et autres considérations...

Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...

le 15 janv. 2020

190 j'aime

104

Je veux juste en finir
EricDebarnot
9

Scènes de la Vie Familiale

Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...

le 15 sept. 2020

184 j'aime

25