Quiconque suit raisonnablement la carrière de Neil Young depuis la fin des années 60 ne saurait être surpris par "le Noise" (le titre, déjà !) qui se situera au final quelque part entre "Reactor" et "Greendale", c'est-à-dire pas ce que Neil a produit de mieux en matière d'expérimentation. Ici, le fan aura droit à une poignée de chansons qui ressemblent plus à des démos, soumises pour la plupart au traitement "électrique", et assez maladroitement habillées d'effets sonores par un Daniel Lanois qu'on a connu bien plus inspiré ailleurs. Si l'on excepte UN beau morceau acoustique, "Love and War", le reste est finalement assez banal, sous l'effet d'un manque d'inspiration évident, mais aussi de l'absence étonnante et de tension et de "vrai" noise, justement. Quand on connaît les tempêtes que la guitare de Neil peut faire naître, on ne peut qu'être déçus par le manque de force de ce disque, bancal, inachevé. Pas mauvais, non, juste inutile. [Critique écrite en 2010]
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Créée
le 3 déc. 2014
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Le noise est sorti en 2010, une fois de plus Neil va surprendre et prendre son public à revers. Il joue seul accompagné de ses guitares, mais deux morceaux seulement sont acoustiques, "Love and war"...
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L'orage était tombé sur les années 90 avec la bande-son de Dead Man (Jim Jarmusch), il retombe une fois de plus, cette fois-ci en 2010, en y ajoutant des paroles. Le "loner" n'a jamais été aussi...
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