Le meilleur de Kery James
"Evitez de ricaner au nez des déshérités
Le trafic d'influences ne va pas toujours vous profiter
L' inégalité, une trop fréquente fatalité
Faudrait y remédier avant l' changement des mentalités
Dans l'intimité, manipulée est l'actualité
Assistée pour nous déconnecter de la réalité
Votre morale n'est qu'orale et la complexité
De vos propos fait douter d' votre sincérité
Affrontez, ne serai-ce qu'effleurer la vérité
Et constatez la nécessité d'agressivité
Des insurgés que votre vanité a irrité
De vos désastres les sinistrés ont assisté
Attristés au sacrifice de l'humanité
La débilitée de votre soit disant modernité
Vos abus d'pouvoir ici bas sont ilimités
Vous bernez dans l'espoir les communautés du monde entier
Châtiées car surexcitées, survoltées
Le peuple dans sa presque totalité
Maintenant révolté
Avouez le en toute légitimité, ne venez pas les tester
Ou vous risquez d'être décapités comme dans l' passé.
Augmentez chanmé la mortalité
Pour avoir tenté de nous jeter dans l'obscurité
Quand votre police instaure elle même l'insécurité
Ne vous étonnez pas qu'un jour vos quartiers soient agités"
....
"Pendant qu' ces minables se disputent le monopole
Comprends que les misérables se noient dans l'alcool
D'une existence pitoyable
De prendre leur envol
Il leur est insupportable d'savoir que l'système les vole
Pour eux il est préférable que le peuple somnole
Parce que des dessous d' tables ces gens là en raffolent
Approchent l'inévitable à croire qu'ils en rigolent
J'te l'ai d' jà dit c'est le diable qu'ils ont choisi comme idole"
Ideal J feat. Daddy Mory - Évitez
Alors, ça, c'est un morceau trop peu estimé: texte riche, vrai, très bien écrit, très bien chanté, un featuring hyper bien senti, entre le flow posé, lent et grave, d' Ideal J, et la technique vocale, dansante, mélodique, raggamufin de Daddy Mory, le tout sur une instru classique, mais très belle.
Deux types venus de Gwada, se retrouvent à Paris, et t'expliquent la réalité des choses, même 20 ans après,
j'allume mon poste, je tombe sur Pujadas, puis je sors dans la rue, où les alcoolos tisent leur Bavaria ... tout est dit.