Ce bon Sadek ancien gros sensible s’est maintenant élevé. Le cinéma, le succès d’estime de ses précédents projets et sa rencontre avec Laurent Ruquier lui ont offert un nouveau point d’observation. De là, il a pu se rendre compte des pauvres faces déprimés qui l’entouraient, il a pu sentir l’atmosphère lente, laide et inquiète qui s’infiltrait par ses narines. Ses contemporains, leur petitesse grasse, leur bêtise étalée à chaque commentaire sur son instagram ne pouvaient que le ronger. Pour survivre, le Brésil. L’appel d’une civilisation jeune, énergique, légère. Malheureusement il n’a pas épousé cette richesse, il n’a pas traduit l’ensemble des mouvements qui se déroulaient en lui. Incapable de les filtrer, il s’est contenté de projeter ses délires d’occidentaux parvenus dans un monde de jungle, d’excès et de joie.