Top of the Pop

Un putain de voyage. Sous la mer, dans un bar, avec un Jukebox qui te fout des claques toujours plus grosses. Le début est trivial avec I Don't Mind What Ever Happens qui te fait croire que tu vas écouter du blues rock crado. C'est pour mieux te retourner avec Fell Off The Floor, Man, qui part dans tous les sens, avec un groove de ouf, des onomatopées, un solo de synthé ravagé. Et LA, tu sens la dualité jouissive du truc. La bande à Barman n'a peur de rien, que ce soit de la chanson naine de 1 minute ou du monstre de 7 ; t'as entendu du blues, du disco, du rock et de la pop en seulement 2 pistes, ressaisi toi, ça continu.

Et dIEU que la production du disque est bonne ! Les pistes sont distinctes et claires, saturées quand il faut, un son PAR-FAIT, un mixage PAR-FAIT. C'était pas gagné avec une telle diversité, une telle richesse, t'as l'impression que tous les instruments se sont donnés rendez-vous pour une partouze géante no-limit. Bon, je vais l'écouter, je reviens.

Question subsidiaire : comment peut-on écrire des pièces progressives bandantes comme For The Roses, Gimme the Heat ou Disappointed In The Sun et les mettre dans un seul album sans se sentir un peu coupable ?