Hatred for Mankind par popsi_netn

Outre les samples de films. Il semblerait que ce soit la marque de commerce de Dragged Into Sunlight, au vu des critiques que j'ai pu croisé sur le net. Au final, ces samples sont - certes - omniprésentes, mais aussi subtiles, et là n'est pas la force du groupe.

En oubliant ces samples, que reste t'il de Dragged Into Sunlight ? De la violence. Pure. Peut-être certains - à cause des samples, à cause des groupes références en la matière - auront oublier à quel point Hatred for Mankind est un disquen dur, difficile d'approche et d'une pesenteur pouvant rebutter les plus hardcore. Gâchi.

Parce qu'Hatred for Mankind est la quintessence de la violence, tout simplement. Modernité oblige, il bat sur ce terrain sans peine les vieilles références - Carcass, Pig Destroyer, etc - tout en égalisant les productions plus modernes, sans peine. Aucun hook, aucun refrain/couplet, il est en vain de rechercher quelque pop sur ce disque.

Dragged Into Sunlight n'en a cure. De la pochette aux titres ("Buried with Leeches", "Totem of Skulls", "Boiled Angel"), rien n'est laissé au hasard. On a affaire à un album noir, dur, violent et totalement jouissif. Il faudra chercher soi-même les meilleurs moments du disque, sinon l'avaler en entier, d'une traite, sous peine de passer à côté de quelque chose d'ahurrissant. "Volcanic Birth" m'a laissé sur le cul, ainsi que "Boiled Angel" et "Buried with Leeches". Des variations certes inaudibles aux réfractairex de musique métal extrême, mais autrement des titres hautement recommandable à l'amateur de Doom/Death ou autres freaks du coin.

Sombre, ce disque l'est. Difficile d'approche, encore plus. Mais une fois envahi par ce qui se donne ici, on ne peut qu'apprécier ce voyage aux Enfers.