Emile Jacotey
7.5
Emile Jacotey

Album de Ange (1975)

Du prog-rock symphonique des années 70 à l'électro des années 90/2000 .

En ouverture avec "Bêle, Bêle petite chèvre", le titre plus dur et agressif qui rappelle l'album précédent Au-dela du Delire (si l'on ne compte pas les sinistres petits breaks de vibraphone), Emile Jacotey voit Ange dans une ambiance typiquement passionnée. Cela dit, si la colère véhiculée dans la chanson titre semble réelle , la prestation vocale surmenée des deux chansons suivantes semble parfois forcée et gênée - toujours un risque lorsque les artistes optent pour une voix théâtrale. C'est particulièrement distrayant cette fois-ci, peut-être parce que l'accompagnement musical est un peu plus simple que les albums précédents.

Jour Apres Jour, qui développe une voix plus tamisée sur un morceau chaleureux chargé de synthé, me rappelle, bizarrement, les moments plus doux d'Air. En fait, le synthétiseur d’Ode à Emile me rappelle Air et même la ballade de mélody Nelson de Serge Gainsbourg, c'est comme un condensé musical des influences qui ont mené du prog-rock symphonique des années 70 à l'électro des années 90/2000 .

L’épopée en quatre parties lancée par Ego et Deus est agréable. Il semble qu'Ange se contente de suivre les mouvements sur les parties les plus progressives , tandis que les morceaux les plus influencés par la chanson, sont là où se trouve vraiment son cœur et le sens profond de l'album.

Créée

le 23 août 2023

Critique lue 86 fois

Starbeurk

Écrit par

Critique lue 86 fois

D'autres avis sur Emile Jacotey

Emile Jacotey
Ben24
8

Légendes franc-comtoises...

Emile Jacotey est un vieux maréchal-ferrant de haute-Saône. Dans les années 70, Il raconte dans un journal local des légendes dans la grande tradition des veillées d’antan. Le groupe l'a rencontré en...

le 2 déc. 2015

6 j'aime

Emile Jacotey
Starbeurk
8

Du prog-rock symphonique des années 70 à l'électro des années 90/2000 .

En ouverture avec "Bêle, Bêle petite chèvre", le titre plus dur et agressif qui rappelle l'album précédent Au-dela du Delire (si l'on ne compte pas les sinistres petits breaks de vibraphone), Emile...

le 23 août 2023

Du même critique

Zooropa
Starbeurk
7

Un clap de fin qui s'étire dans le temps...

C'est un album à écouter d'une traite tout seul le soir et c'est déjà une sacré expérience, comme si la musique avançait dans un futur proche un clap de fin qui s'étire dans le temps...Il est vrai...

le 11 mai 2018

5 j'aime

3

Minor Threat (EP)
Starbeurk
8

L'EP qui a posé la musique underground de DC sur la carte US.

Minor Threat a commencé avec Ian et Jeff de Teen Idles, puis a ajouté plus tard Brian Baker et Lyle Preslar à la basse et à la guitare respectivement. Armé de 8 chansons qui durent un peu plus de 9...

le 9 févr. 2021

4 j'aime

Melted
Starbeurk
8

un groove d'amphétamine aux yeux écarquillés

Le garage-punker de San Fran (et ancien one man bander) Ty Segall écrit des airs rock'n'roll crépitants au son classique à peu près aussi maigres et économiques qu'ils sortent de sa tête, poussant...

le 27 mai 2022

3 j'aime