Crèvecœur
7.7
Crèvecœur

Album de Daniel Darc (2004)

A force de s'être tailladé la poitrine sur scène, d'avoir joué avec les symboles interdits, d'avoir crucifié sa jeunesse en de douteuses orgies, Daniel Darc avait finit par disparaître de nos mémoires, comme la part la moins avouable des années "after punk". Quelle n'est donc pas notre surprise de le retrouver VIVANT... Tout simplement, 20 ans après. La voix est (toujours) inexistante, les compositions (toujours) pour le moins minimales, mais l'âge a apporté à Daniel Darc une belle lassitude, un épuisement des sens qu'il ne faudrait surtout pas confondre avec de la sagesse. Ce disque est celui d'un homme, brisé depuis longtemps, mais qui avance toujours, le coeur crevé, à vif. [Critique écrite en 2004]

EricDebarnot
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Mes 10 albums préférés de 2004 et Les meilleurs albums de 2004

Créée

le 4 août 2014

Critique lue 547 fois

3 j'aime

Eric BBYoda

Écrit par

Critique lue 547 fois

3

D'autres avis sur Crèvecœur

Crèvecœur
EricDebarnot
7

A vif !

A force de s'être tailladé la poitrine sur scène, d'avoir joué avec les symboles interdits, d'avoir crucifié sa jeunesse en de douteuses orgies, Daniel Darc avait finit par disparaître de nos...

le 4 août 2014

3 j'aime

Crèvecœur
Andy-Capet
3

Le nouvel endormeur du bal

Daniel Darc s'adresse à toi pour parler de lui sur des berceuses anxieuses au xylophone. Remercions-le toutefois de "Elégie" et de "Je me souviens, je me rappelle". Mais diable ! J'ai cru à un...

le 15 mars 2013

3 j'aime

4

Crèvecœur
caiuspupus
9

Critique de Crèvecœur par caiuspupus

Magnifique album d'un chanteur poète de talent, que les journalistes n'ont cessé de réduire à Taxi Girl et à cette infâme "Cherchez le garçon". Chaque chanson est un bijou d'écriture, et les...

le 5 mars 2013

3 j'aime

Du même critique

Les Misérables
EricDebarnot
7

Lâcheté et mensonges

Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...

le 29 nov. 2019

204 j'aime

150

1917
EricDebarnot
5

Le travelling de Kapo (slight return), et autres considérations...

Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...

le 15 janv. 2020

190 j'aime

104

Je veux juste en finir
EricDebarnot
9

Scènes de la Vie Familiale

Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...

le 15 sept. 2020

185 j'aime

25