CLPPNG
6.8
CLPPNG

Album de clipping. (2014)

Voici l'album du retour de clipping. en 2014 : CLPPNG.


Personnellement je vous conseillerais de commencer par cet album pour découvrir le groupe car l'éventail de leur savoir-faire est davantage représenté sur CLPPNG que sur Midcity.
L'intro de cet album reprend la même logique que celle de la précédente mixtape, mais c'est un petit passage nécessaire pour se lancer comme il se doit dans l'ambiance métallique et maléfique de clipping.. Le second morceau, Body & Blood, est clairement l'un des "tubes" de CLPPNG, un rythme complètement éloigné du hip-hop traditionnel, des percussions noyées dans des basses dignes d'un morceau de hardstyle, ce titre est comme une répétition de coups qui nous sont administrés pour notre plus grand plaisir. On retrouve des titres accrocheurs comme celui-ci plus loin dans l'album : Tonight (feat. Gangsta Boo), avec ce clin d'oeil évident aux thug rappers dès le début, mais on se retrouve finalement dans un refrain chantant (légèrement vocodé mais c'est loin d'être dérangeant !). C'est dans ce genre de titre qu'on remarque que Diggs a vraiment un talent, sa voix hautaine et inquiétante correspond tout à fait à l'ambiance installée par Hutson et Snipes, son flow est capable de s'adapter à n'importe quel rythme, même les moins identifiables comme sur Dominoes.
Mais le trio ne respecte pas son public, sachez-le, les instrus sont parfois volontairement inécoutables, on pense notamment à Get Up, d'un insupportable génie. Hé oui, les deux compositeurs ne vous feront pas de cadeau sur cet album : des glitches, des distorsions, de lointains bruits enregistrés au fond des égouts... Bien que le rappeur mène souvent la danse, l'instru est là pour confirmer une ambiance carrément paranoïaque : Inside Out.


C'était une écoute improbable et inoubliable, un truc qui laisse des séquelles au cerveau pour plusieurs années... Mais vu comment je réécoute ce disque, je suis parti pour ne jamais sortir ces sons de mon crâne.


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evptibo
8
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Créée

le 31 mars 2015

Critique lue 289 fois

evptibo

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