Un concept pas mauvais et vraiment intéressant, mais dont le résultat équivaut à vouloir écouter de la musique avec des enceintes ou un casque tout pourri qui grésille en permanence, ou à vouloir regarder une cassette déjà bien usagée et en bout de course : on aimerait vraiment se concentrer, se disant que ça va le faire et qu'on s'en contentera, mais il y a définitivement un truc qui vient tout parasiter et rend l'expérience infaisable au bout du compte.
Toutefois, de ce que l'on perçoit aux travers de la prosodie pénible de Baricco, on est en plus pas en présence du Air (qui sont ce pourquoi on s'intéresse à cet opus, hein) des grandes heures.