L'escapade de l'obscurité



La forêt m'émerveille par la danse des feuilles qui volent à travers le ciel, elles forment un arc-en-ciel mobile et je sens en moi quelque chose s'envole et accompagne ce doux spectacle qui s'offre devant mes yeux.


Elles virevoltent, tourbillonnent dansant autour de moi, venant mourir à mes pieds, je n'ai pas l'impression de marcher sur le sol, mais sur une multitude de nuance de rouge, de rose, de vert, de bleu et de jaune sous mes pieds. Je me sens sur une autre planète, seul le craquement des feuilles, me semble être réel et la lumière ou donne au paysage, des aspects de ce que pourrait être l'Éden. Je continue ma route et c'est lorsque je suis au milieu de cet arc-en-ciel végétal, que je prends conscience du spectacle qui m'entoure, la plupart des arbres ont uns tronc blanc. Donnent ainsi plus d'impact aux couleurs des feuilles qui reste encore sur les branches, les dernières survivante d'un été radieux. Qui s'évanouit pour faire place à la génération suivante, je vois le ciel et les nuages à travers le flot de nuances et les feuilles éclairer par l'astre du jour, reflet sur leurs consœurs tomber il y a longtemps maintenant leurs couleurs d’antan


Je continue ma route toujours émerveiller de ce que mes yeux voie, plus j'avançais vers la sortie du sous-bois plus le vent m'apporte l'odeur sale de la mer, les chemins descendent en légère pente et le sol feuillu, laisse place peu à peu au grain de sable, j'enlève mes chaussures pour profiter de la chaleur de ces milliards de petits cailloux qui forment ce banc sableux couleur blé. Et face à moi s'étend la mer, a perte d'horizon, le ciel et la mer se confonde au loin, comme si rien ne les séparer pas même leurs couleurs respectives. Je me dirige vers elle, j'ai l'impression qu'elle m'appelle dans le murmure des remous qui se projette sur le sol dans une sérénade hypnotique. Mon corps agi de lui-même, je laisse tomber mes chaussures et trempe mes pieds dans cette eau transparente, qui déforme la terre en dessous d'elle.


J'ai de l'eau jusqu'au bassin et les poissons commencent à affluer autour de moi, les formes tournent dans une spirale magnifique. Lente et douce, chacun de mes pas la multitude continue de m'entourer sans faux courant, tous me mènent vers le cœur de la Terre. Un appel que nul ne peut ignorer, l'eau me monte jusqu'au coup, les poissons viennent me faire un lit. Je me mets sur le dos et me laisse porter par leur rythme, le ciel et parsemée de nuages, l'un d'entre eux fait face au soleil. Cachant la lumière et la chaleur de ce dernier pendant quelques instants, je ferme les yeux pour ressentir dans la moindre particule, ce moment qui met permis vivre.


La lueur du soleil rougit mes paupières et fait frissonner ma peau de ça caresse, même a travers l'espace qui nous sépare. J'arrive à la ressentir, me ressent-elle aussi, notre communion n'est plus visuelle. C'est l'essence même de la vie qui nous anime, bien qu'elle soit différente en chacun être vivant, elle nous anime tous de la même façon. Dans une harmonie silencieuse et imperceptible, un oiseau passe en chantent au-dessus de moi, son chant mélodieux est comme l'une de ces interprétations de la vie.


Je relève la tête et ouvre les yeux, le sable et la terre ont toutes deux disparues, je pris une profonde inspiration, l'heure était enfin venue de retourner à la vie elle-même. Sans interprétation quelle qu'elle soit, retrouver la forme première et originelle, n'ayant aucune beauté perceptible par les sens. Car l'existence elle-même en est suffisante, comblent les tous du rien qu'elle est pour nos sens connus.


Les poissons amorcent peu à peu leur descente vers le fond, je regarde une dernière fois le ciel dans la perception que j'ai de lui, avant d'avoir celle de la mer. J'expire là aussi pour ma dernière fois, l'air qui replissait mes poumons pour inspirait à mon maximum. J'ai le cœur léger quand l'eau recouvre le tout de mon corps et le ciel m'apparaît sous sont nouveaux jours les rayons qui traversent l'immensité de la mer, dessinent des mosaïques à travers elle. L'air s'échappe peu à peu de mes poumons, remontant au plus vite à la surface de peur de manquer d'air. Je sens que je souris, les dernières bulles laissent place au cout salé qui baigne dans mon corps, elle refroidit au fur et à mesure de la descente.


Je vois la surface presque disparue et les quelques lumières qui restent sont presque imperceptible, je ferme les yeux et le silence se fait.

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le 27 mars 2015

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Le Nomade

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