Amaranthe
5.8
Amaranthe

Album de Amaranthe (2011)

Au programme, rien de vraiment révolutionnaire, juste une formation oscillant entre Death et Power Mélodique ultra lissé. En fait, cet album est un peu au Metal moderne ce qu’un blockbuster hollywoodien est au cinéma actuel. C'est-à-dire qu’il remplit exactement le même rôle, soit celui d’un divertissement qui s’apprécie sur le moment, si l’on cherche de la facilité pour se reposer le cerveau, et se réécoutera de temps en temps, mais souffre clairement de défauts dès que l’on commence à regarder plus loin que l’image superficielle qui nous est présentée.

Force est de constater que le groupe a, pour lui, la qualité de savoir parfaitement écrire des titres tubesques. Dans cette optique, c’est donc à une superproduction peaufinée que l’on a affaire, axée sur un rendu mélodique épurée, tout en laissant les basses grondantes apporter la petite touche agressive qui va bien.

[...]

Et c’est en ce point que réside l’intérêt majeur du sextette : trois membres se partagent le temps de parole, mais pas des plus équitablement, puisque les vocaux hurlés d’Andreas Solveström sont clairement minoritaires, aseptisés lors de leurs utilisations, en vue de ne pas trop perturber l’enrobage pailleté, plutôt qu’être pleinement exploités.

[...]

C’est d’ailleurs dommage de constater une telle absence de prise de risques, puisque leur aptitude à écrire des lignes accrocheuses aurait dû leur servir de base pour développer les compositions autour, au lieu d’apparaître comme une contrainte qui formate finalement le groupe sur des structures similaires. En effet, quelques airs restent en tête après écoute, mais difficile de les restituer étant donné la forte linéarité existante entre les pistes qui s’expédient quasiment toutes en moins de quatre minutes

[...]

Alors, que retenir de ce premier effort ? AMARANTHE n’est-il un simple produit marketing formaté à l’extrême ? Seul un second album pourra contredire cela, en espérant alors fortement qu’ils prennent la peine de laisser la spontanéité intervenir dans leurs compositions qui, pour le moment, suivent toutes la même formule convenue de facilité, usant des mêmes artifices électroniques, harmonies vocales et structures. Cet Amaranthe reste toutefois bien supérieur au dernier SONIC SYNDICATE, mockbuster du genre, mais est encore loin de prendre la relève d’un MERCENARY, ou même d’un RAUNCHY.

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AntoineRA
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le 28 oct. 2012

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AntoineRA

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