Ah...

Enième album de Noël par un énième grand artiste... Et ça fonctionne ? Toujours pas.
Des plus grands (Dylan, Wonder) aux plus poilus (Twisted Sister, Jordan Rudess, Rob Halford) aux plus indie (Sufjan Stevens) nombreux sont les grands de ce monde à s'y être essayés, et à s'être retrouvés dans une mélasse de clochettes et sapins, à chaque fois sans s'éviter un rabâchage kitsch qui fait froid aux oreilles, saison oblige.
Pour Chilly Gonzales pourtant, l'expérience commence agréablement sur un très Gonzalesien Silent Night revisité en mode mineur. Puis, on se perd dans des reprises de poncifs du genre (Jingle Bells, O Tannenbaum, O Comme All Ye Faithful), de titres pops nauséabonds (All I Want For Christmas Is You, Last Christmas). Une petite éclaircie néanmoins avec la présence de Jarvis Cocker, qui vient nous chuchoter à l'oreille sur 2 titres, nous rappelant le très agréable Room 29 de 2017.
Album commercial aux relents de traditions anglo-saxonnes ce Chilly Christmas m'apparaît au final fade comme un Réveillon masqué autour d'une table de six.