Todbringer, ou la grosse claque dans les dents.
J'ai découvert l'album alors que je préparais des concours, c'était l'unique travail des autrichiens que je n'avais pas encore écouté. Et même si j'avais énormément apprécié les 2 EPs précédents, et trouvé très bon le premier album, je n'avais jamais pris le temps de me pencher sur cette sortie.
Grave erreur.
Car Todbringer est un monstre de brutalité, d'ambiance réussie et de riffs prenant. Et de surprise.
Coucou "Scherben", la piste centrale de l'album, 2 fois plus longue que les autres, qui commence par une petite guitare sèche, très douce, puis l'apparition d'un riff de guitare qui ressemble presque à un sanglot lancinant, suivi de la basse et de la batterie qui annoncent les hurlements de L.G, qui te frappent en pleine face. C'est à ce moment précis que j'ai su que cet album entrait direct dans mes classiques. Et toutes les pistes confirment ce choix. Jamais trop longues, jamais répétitives, toujours capable d'instaurer une atmosphère parfaite, entre mélancolie étouffante, ballade nocturne flippante en forêt, et DSBM strident (la toux malade de L.G dans "Verachtung" ressemble quand même beaucoup à une petite référence à Silencer). Bien que le schéma se répète d'une piste à l'autre (petite intro guitare sèche/guitare saturée/clavier, démarrage batterie + basse + chant, y a 2/3 riffs par morceau et une tendance au blast-beat peu originale), c'est jamais chiant car toujours efficace, et les riffs de guitare sont suffisamment prenant pour qu'on en redemande encore.
Et puis cette pochette qui nous plonge directement dans cette atmosphère glauque et étouffante.
Ne reste plus qu'a espérer que le successeur Lebensnehmer, qui à l'heure ou j'écris ces lignes sort dans 4 jours, soit au niveau de son prédécesseur.