Only light in thе sky, no rivers below, I won't deceive at all

Ils n'ont pas chômé, nos amis écossais de Biffy Clyro.


Après avoir sorti A Celebration of Endings avec quelques mois de retard en 2020 à cause de la pandémie qui leur empêchait de promouvoir l'album de façon correcte, le groupe revient par surprise avec un album écrit en réaction du dernier opus.


Et s'ils ne l'ont pas annoncé comme une simple compilation de faces B comme ils ont l'habitude de le faire, c'est qu'il y a une raison. En effet l'album a une certaine cohérence, un début, un milieu et une fin. C'est une bonne synthèse de ce que le groupe a pu faire ces dernières années, entre Ellipsis et A Celebration of Endings, avec quelques restes d'Opposites ici et là.


Il y a toute une atmosphère aérienne qui ressort des choix de production faits pour cet album. On a un peu de batterie électronique, du trémolo sur les guitares, du clavier et surtout de la guitare acoustique. D'ailleurs l'usage du clavier est assez différent de l'album précédent. On a vraiment des nappes de synthé qui vont porter les morceaux ici et pas l'inverse.


Le texte de Witch's Cup sur la mortalité est poignant et brille encore plus par sa mélodie, Holy Water est un très beau titre. Haru Urara est un morceau magnifique aussi qui prend progressivement de l'ampleur au fil des minutes, c'est très fort aussi.


Mais cela ne veut pas dire que Biffy Clyro délaisse le rock aux signatures rythmiques difficiles à suivre à la première écoute pour autant. Le groupe s'amuse avec des morceaux qui montent en puissance dans tout l'album et une ambiance triste et lente, mais il y a dans un autre registre A Hunger in Your Haunt qui est absolument géniale.


L'album se termine avec Slurpy Slurpy Sleep Sleep dont l'intro est déroutante. Cette chanson de 6 minutes est presque construite à l'opposé de Cop Syrup qui terminait l'album précédent. C'est le synthé qui fait l'essentiel du travail et pas les guitares, mais ça n'empêche pas la présence de passage très violents qui vont ponctuer le morceau. En fait Cop Syrup démarrait rock et terminait avec une touche ambiante avec de la guitare acoustique, ici c'est l'inverse. On part d'un trip électronique expérimental pour arriver sur du Rock un peu progressif, qui va alterner les passages violents et la douceur, tout en nous resservant ces notes de synthé stridentes pour la fin du morceau qui est tout simplement explosive.


Autre édition :

The Myth of the Happily Ever After - Deluxe Edition (2021)

Le groupe est généreux et propose un deuxième disque pour accompagner ce nouvel album. Il s'agit de l'album A Celebration of Endings joué en Live dans son intégralité à l'occasion d'un livestream, comme ça se faisait beaucoup au début de la pandémie de COVID-19. C'est bien mixé et le groupe s'est fait plaisir. Rejoint par un orchestre sur Space et avec leur deuxième guitariste présent sur les tournées qui fait un peu office de 4e membre, les titres ne perdent rien de leur superbe en Live.


GuillaumeL666
8
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le 23 déc. 2022

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Guillaume L.

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