Steppenwolf
7.4
Steppenwolf

Album de Steppenwolf (1968)

En traversant le grand Ouest américain

Veste en daim, botte en cuir, et lunette de soleil, il traverse à toute allure un paysage désertique à pertes de vu, en ne laissant derrière lui qu'un nuage de poussière soulevé par sa Harley Davidson. Pour compléter le tableau, il écoute le heavy metal psyché de Steppenwolf pour atteindre le paroxysme de se sentiment de liberté qu'il éprouve quand l'air fouette son visage.
(Comment ça on peut pas écouter de musique en moto. Mais on s'en fout putain!)
Et Steppenwolf ça démarre fort, en laissant des traces de pneus sur le bitume au son de "Sookie, sookie". Et ça continue tout aussi fort, à plein régime sur une route toute droite tracée par la main de l'homme qui veut tout dominé. Faut pas oublié qu'on est en 1968, alors notre mec se prend un petit acide quand vient "Hoochie Coochie Man".
(Quoi c'est pas bien de prendre des acides quand on conduit. Toi tu commences à m'emmerder.)
En tout cas l'acides à fait effet, et c'est à ce moment qu'arrive "Born To Be Wild", comme une révélation, comme un hymne universel à ce sentiment de liberté. Après ça on peut redescendre un peu, mais sans baisser le régime de la Harley. "Desperation" c'est beaucoup plus calme mais ça envoie quand même du lourd, et puis juste après c'est "The Pusher", là encore sur un rythme assez lent mais avec cette guitare qui a dû faire palir d'envie Jimmy Page. Là notre gars se dit : "avant d'arriver si j'allait voir "A Girl I Knew" qui habite du côté du pays de la musique baroque". C'est étonnant de voir un mec en Harley Davidson traverser ce pays là, mais ça a une sacrée classe. Pour finir notre gars arrive au bout de son voyage, dans une dernière accélération qui ne fait que lui donner envie de recommencer son voyage en sens inverse. "The Ostrich" c'était peut être le meilleur moment mais tous les voyages doivent s'arrêter un jour.
Il descend de sa bécane, poussiéreux mais le sourire au lèvre, tout heureux qu'il est d'avoir pu gouter à cette liberté chérie.

BenByde
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 15 nov. 2018

Critique lue 251 fois

1 j'aime

BenByde

Écrit par

Critique lue 251 fois

1

D'autres avis sur Steppenwolf

Steppenwolf
BenByde
9

En traversant le grand Ouest américain

Veste en daim, botte en cuir, et lunette de soleil, il traverse à toute allure un paysage désertique à pertes de vu, en ne laissant derrière lui qu'un nuage de poussière soulevé par sa Harley...

le 15 nov. 2018

1 j'aime

Du même critique

Fear of a Black Planet
BenByde
10

Collision iminente

Oh mon dieu, elle fonce droit sur nous! La populace est en panique à la vue de cette planète inconnue sur le point de s'écraser sur Terre. Doux Jésus, que va t-il nous arriver? Serait-ce...

le 18 oct. 2018

8 j'aime

2

Creedence Clearwater Revival
BenByde
8

The blues revival

Bien que cet album éponyme soit le premier sorti sous l'appellation Creedence Clearwater Revival, ce n'est pas le premier album du groupe qui travaille ensemble depuis près de 10 ans, d'abord en tant...

le 25 nov. 2018

7 j'aime

Les Aventures de Robin des Bois
BenByde
3

Vas-y sheriff! Coupes-le en deux!

Désespérément j'égraine la liste des critiques de ce Robin des Bois honteux, espérant trouver un avis négatif pour me sentir un peu moins seul. Mais non, je dois être le seul mec au monde à trouver...

le 13 déc. 2018

6 j'aime

3