Sans trop jouer sur les clichés, la Norvège est un pays propice à la musique électronique. Les hivers longs et rudes favorisent le travail de studio et le temps largement passé à peaufiner son projet. Cela incite aussi à rêver d'ailleurs plus ensoleillé y compris dans les ambiances. Tout naturellement, Hans Peter Lindstrom s'occupe totalement des destinées de sa musique (écriture, jeu,, arrangement, production, enregistrement, mixage) et propose avec Smalhans, six instrumentaux oscillant entre IDM, synthé pop et house, de quoi égayer le dancefloor. Le Norvégien, comme beaucoup, rappelle parfois le Daft Punk d'Around The World (Vos-Sako-Rv) mais ne tombe pas dans la caricature d'une house filtrée french touchisante. Avec ses boucles répétitives et ses sonorités vintage plutôt séduisantes (entre new wave, ou disco sur le réussi Rà -à ko-st), Lindstrom remplit le job sans toutefois laisser une trace indélébile dans le genre. Passera donc l'hiver norvégien ; plus tard, c'est moins sûr...