Secrets
7.5
Secrets

Album de Allan Holdsworth (1989)

Lorsque j'ai accepté de faire la critique de "Secrets" d'Allan Holdsworth, mon héroïne n'a fait qu'un tour dans mes veines.
J'étais fan d'Allan depuis qu'on s'était rencontrés à l'anniversaire de John* quelques années avant à la cantine de la Juilliard School.
Alors j'ai répondu "oui", même si j'étais très occupé. Et mon article a tellement plu à nos lecteurs que c'est un peu grâce à moi si ce cher vieux Allan a réussi à en vendre pas moins de presque 400 en 25 ans.

C'est très très bon, je rappelle qu'il a du hypothéquer sa maison pour s'acheter la SynthAxe dont personne ne joue mieux que lui, et certainement pas cette vieille ordure de Lee Ritenour. (attention, j'ai le droit de dire du mal de Lee, c'est un bon copain, et c'est le premier à dire que c'est une ordure, il me le répétait encore l'année dernière pour les 55 ans de cette vieille folle de Prince)(attention, j'ai le droit de dire que Prince est une vieille folle, c'est une bonne copine, elle me le répétait encore hier soir au Licky Nipple de Soho entre deux lait-fraises).
Techniquement, c'est très bon, ce vieux pd d'Allan est toujours aussi radin en mediators (il n'est pas endorsé parce qu'il ne vend pas beaucoup donc pour ne pas les user trop vite il met un coup de médiator au début du concert et joue legato pendant 2 heures hahaha quel malin on se foutait de sa gueule avec ça l'autre fois à la fête de Lutte Ouvrière à Presles).
Y'a un solo de Jimmy Johnson sur "54 Duncan Terrace" à la basse, franchement ça retourne l'anus comme dirait mon vieux pote Bill Evans à l'époque où cette salope de Miles Davis s'en servait comme fleshlight entre deux sets.
(attention, j'ai le droit de dire du mal de Miles, c'est moi qui faisait l'intermédiaire quand il a recruté Mike Stern pour qu'il lui file de la buprénorphine, à cette époque il se rendait même pas compte que l'autre avait une guitare ni qu'il en jouait un peu sur scène avec lui sans lui avoir demandé avant, on en riait encore le mois dernier au nouvel an chez Bitchy José. Vous avez remarqué à quel point José ressemble de plus en plus à Steve Vai en prenant de la bouteille ?)
Niveau production c'est pas mal, il avait pu emprunter un Tascam 4 pistes pour enregistrer 4 types en même temps qu'il a payés avec la monnaie du pain quand Mme Holdsworth lui confiait la mission. Résultat : son premier album avec une batterie. Et ça change tout.
Pour conclure, je dirai que je ne regrette pas d'avoir accepté de faire cette critique, ça m'a rappelé de bons souvenirs d'une époque où les hommes étaient de vrais hommes et les femmes de vraies femmes, et où il n'y avait pas tous ces sales petits cons de jeunes qui refusent de lâcher 100 francs pour un album de vraie musique depuis qu'ils ont Youtube.

*John McLaughlin. Lui hélàs j'ai pas le droit d'en dire du mal parce que c'est le seul mec qui joue mieux que moi.
lincruste
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le 6 févr. 2014

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lincruste

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