Un miracle du Rock & Roll !

La participation réussie et la découverte d'Andew Stockdale sur le titre "By The Sword" paru sur le premier opus solo de Slash m'a poussé à coller mes oreilles sur cet Oeuf Cosmique millésimé 2009 et pondu sur les terres australiennes.

Toute la quintessance du Rock et du Hard Rock des 70's est réunie sous la coquille de Wolfmother et de leur second album. Tant au niveau de la structure des compos que des arrangements minimalistes mais efficaces, l'omelette déversée de son mixeur par Stockdale contient des molécules de Led Zep, Deep Purple, Black Sabbath, Yes, Cream...
La prod claire et puissante est évidemment axée sur la 6 cordes mais sa frangine à 4 cordes, maitrisée par Ian Peres, ne fait pas que tenir la chandelle car elle bénéficie d'une restitution respectueuse la rendant clairement audible sur chaque morceaux. Dave Atkins armé de son kit de batterie nous fait une démonstration technique et pleine de groove. Deci-delà des choeurs ponctuent quelques refrains et de rares claviers assaisonnent la mixture juteuse du trio en toute subtilité.
La voix de Stockdale est d'une clarté immaculée tel un blanc en neige, pas un grain de sable n'éraille son filet. Elle semble avoir été couvée par Ian Gillan ou Bobby LaPlante mais les similitudes sont encore plus flagrantes avec celle de Jacques LeBlanc des feu-Bandes Blanches ! L'écho du Jacky surgit jusque lors de quelques soli (nottament sur "Back Round", "In The Castle"...) quand la gratte saturée au bord de la désintégration sonne de la même façon.

La contamination causée par ce miraculeux album riche de 16 titres me fait bondir comme un kangourou !