J'ai assez de mal à saisir les éloges dont cet album fait l'objet. Non qu'il soit particulièrement mauvais, mais je le trouve plutôt générique. Pas spécialement en avance sur son époque (le disque paraît en 1995), Paul Chain déroule sur "Alkahest" son doom psychédélique. Son chant, éthéré et aigu (qui a dit Jean-Jacques Goldmanesque ?), divise apparemment pas mal ; il n'est pas particulièrement infect, mais je trouve qu'il sied plutôt mal à sa musique. Au niveau de l'instrumentation, c'est également du très classique, avec des progressions harmoniques pas transcendantes, soutenues par un batteur et un bassiste plutôt effacés. Ça s'écoute, sans plus.