Savant mélange de pop late 90s et de rap, l'ovni Eraser ouvre le bal en fanfare. Tellement en fanfare d'ailleurs qu'il éclipserait presque à lui seul le reste de l'album. Je dis presque parce que ce ÷ n'est pas avare en bons moments, bien au contraire.
Dans sa première moitié surtout avec une triplette COTH/SOY/Perfect éclectique aux mélodies imparables.
Quelques pistes peuvent, de par leur sobriété ou leur style plus minimaliste, souffrir de la comparaison avec les hits en puissance susnommés mais on retrouve tout de même de bien jolies ballades qui visent juste (Hearts Don't Break Around Here, Supermarket Flowers). Par contre, tout le monde semble s'extasier devant Galway Girl mais pour les accents celtiques, personnellement je lui préfère de loin Nancy Mulligan, sympathique relecture de l'histoire familiale du chanteur.