613
7.4
613

Album de Chapelier Fou (2010)

*



Exorcisme ou cataclysme




  • La peur blanche, c'est comme ça que j'appelle mon manque de créativité, comme un loup avec une fourrure de mouton qui ce fond dans le troupeau et qui le fait disparaitre sans l'apercevoir tout ce me rend doux. Ne laissent que qu'une pale copie de ce qui pourrait être ma vraie douceur, mordant à la moindre agression et ne que de la laine et les lambeaux des ressentiments passés. Mais comme dans toute histoire, il y a un chasseur qui doit libéré le village de l'angoisse qui plane de ne savoir si la vie peut continuer. Ralentissent les moments de joie, voir à les faire disparaitre par un flot incessant de tristesse, et la colère ce profil, monte à l'insupportable. Seul le chaos persiste...


    Où sont ces beaux jours qui nous rendent plus aimants, plus simples dans tous ce qui peut rendre la vie, aussi réelle et vraie quel doit être. Mais qui se complique toujours par le loup de quelqu'un d'autre quand, ce n'est pas le sien qui assombrit la clarté de son esprit. Le temps ralenti, au point de se fige et c'est à ce moment précis que tout fini...


    On prend conscience que le loup n'est rien de plus quelques choses à chasser, reprenant les droits de l'instinct pour survivre et reprendre le court de la vie que cet être nous a empêchais de vivre pleinement. Affrontez ce qui terrorise et revoir enfin la lumière, recroire aux beaux jours peut parfois être anodins, il ce fond dans l'esprit pour rechauffer nos coeurs par l'espoir. Est-ce mal de vouloir vivre, même quand tout semble sombre, peut-on croire en soi ?


    Je me sens faible et peu sûr, tout semble aussi complexe, d'aller vers l'autre de peur de blessais même involontairement, on devient bizarre, on essaye comme on peut. Pour finir par ce dire qu'en fait, ce n'est forcément important le regarde des autres, juste rester soi-même avec les moutons qui deviennent nuage dans notre tête et l'avis des autres en face. Je me crispe, m'enferme dans une petite boule, pour essayer de disparaître, mais ça ne peut fonction, je suis bien trop grand pour cela. Alors il fond foncer, je danse pour être le vrai moi, je ne peux me cacher par les mensonges en dansant. Le vocabulaire est basique dans la complexité de ce monde fait d'idées, être vrai pour que les autres le soient, hélas, pas tous. Mais la famille est présent parfois sans le vouloir, souvent dans mon cas. Peu dans le nombre et beaucoup dans l'amour qu'ils m'apportent, dans les volontés et la réflexion de mon frère et dans les attentions et l'amour sincère de cette jeune femme que j'appelais de mille noms, me le resservant jalousement. Aux rayons rayon de soleil qui m'illumine et fait disparaitre les ténèbres et comme les douces notes de la mélodie de nos amours, je te chanterais pour toujours. La médusa qui pétrifie l'angoisse et les peurs imbeciles. Prendre le temps de communiquer, de parler et d'entendre pour avancer encore et toujours, même si on le sait rien ne continue pour l'éternité, affronter encore les nouvelles difficultés, sous divers visages, la reine de coeur, un gouvernement oppressant ou un joker. Rester dans le moment présent, dire ce que l'on ressent, faire confiance


    Après ce moment où l'emotionnel à pris beaucoup de place, il faut atténuer le tout et quoi de mieux de la musique... Ce moment de répit où tous se relâche, le stress se fait souvenir même pendant quelques instants, c'est toujours ça en moins de fatigue et en plus pour savourer les petits moments ou l'on peut être seul avec soi-même. Continuer, aller de l'avant, moins regarder le passé, apercevoir plus le présent, je sens que je change.


    Au fond de moi, y a énormément de choses, parfois trop et ça s'enfuit sans contrôle, mais il n'y a pas que des mauvaises choses. Un univers entier se crée avec des mondes qui vivent des années, d'autres disparaissent dans un soupir, pourtant des soupirs ce monde en a connus, des hivers qui trappeuse la chair au feu qui consume tous sur son passage, du torrent des mers de mes larmes, aux plus sombres et terre reculait. Un jour mon monde partira, surement au dernier souffle de mes poumons.




SI ELLE EST L'EAU QUI FAIT LE TORRENT. JE SUIS LA MER QUI LA RECUPERE



La musique pour finir avec ceci, car je sens que plus rien n'en ressortira, faites selon votre coeur et nayais de regrets, car chacune de nos expériences et un enseignement. Que le professeur vous semble bon ou mauvais, c'est la vie qui a le plus d'expérience pour juger.

Créée

le 10 nov. 2015

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Le Nomade

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