Les plus belles affiches de films selon Cerys

Annotation :

Il se dégage une certaine tranquillité de ces paysages à l'ambiance ouatée et tamisée d'un coucher de soleil. L'eau est calme, les couleurs sont chaleureuses, la brume fait office de couverture duveteuse et confortable, et des oiseaux survolent joliment la scène. Des oiseaux ? Vraiment ?

L'apocalypse gonfle avec grâce et placidité avant d'exploser et d'exposer sa douloureuse réalité aux yeux de tous. Brillant.

Annotation :

Le sourire de Setsuko est radieux, lumineux, et le regard que Seita lui porte protecteur et chaleureux. Les couleurs sont douces et belles, toutes dans les teintes jaunies d'une luciole avalée par la nuit.
Et c'est là que je trouve que cette affiche est une réussite, en plus d'être magnifique. Les deux personnages se confondent avec les insectes éphémères qui les entourent, perdus dans la nuit, des insectes qui ne vivent qu'un furtif moment avant de s'éteindre pour toujours.

Annotation :

La ville se farde délicatement des fabuleuses teintes de Van Gogh, progressivement, comme lors d'une métamorphose qui surviendrait au cours d'une nuit paisible.

L'art est le témoin de l'humanité. Ce qui le fait prendre conscience de son existence et de sa réalité. Et je trouve que c'est ici particulièrement bien illustré.

Annotation :

Les nuages sont tendres, cotonneux, et l'herbe est claire, vaporeuse. Une jeune fille peint au milieu du champ, cachée sous une ombrelle. Elle est belle et dégage une fragilité qui la rend touchante.

La scène a un délicieux goût de mélancolie, avec cette valse entre la poésie et la tendresse qui semble flotter dans l'air de la prairie. Il y a quelque chose qui semble avoir arrêté le temps tout en étant éphémère, comme si on prenait sur le vif quelque chose d'unique et d'un peu magique, qui ne durerait pas si ce n'est dans nos souvenirs. Comme lorsque l'on frôle furtivement la vie d'une personne avant de la quitter : il a ces moments de grâce où nos sens tombent amoureux avant nous, et nous poussent à chérir le souvenir de cette rencontre pourtant anodine.

L'image me rappelle aussi Claude Monet et sa Femme à l'ombrelle, une autre prise de vue qui a le bon goût de souvenir : http://claude-monet.org/artbase/Monet/1875-1875/w0381/apc.jpg.

Annotation :

Il suffit d'apercevoir une oeuvre de Turner pour savoir qu'elle est de lui, sa gestion des couleurs et son flou impressionniste sont assez uniques. Le tracé incomplet nous montre que l'oeuvre n'est pas encore totalement faite et que l'on va donc parler du maître.

Un coup de pinceau qui révèle le sujet du film avec brio. Espérons qu'il vend une toile à la hauteur de celles du peintre !

Annotation :

Un jeune garçon, couché au milieu de l'affiche.
Son air paisible nous dit qu'il dort ; sa raideur nous suggère qu'il est mort.
Le noir de son uniforme ressort sur le blanc des fleurs qui le bordent. Noir, blanc, les couleurs que l'on porte lorsque la mort l'emporte, au Japon.

Mais voilà que pointent deçà delà quelques couleurs. Du rouge, du rose, du bleu, du mauve, un peu de jaune... Quelques nuances de vie qui s'agglutinent autour de l'enfant, comme pour montrer les couleurs d'une âme qui cherche à redémarrer le temps.

La simplicité d'une poésie qui colorise la vie avec beaucoup de finesse.

Annotation :

Scarlett Johansson et son magnifique visage apparaissant dans une composition lumineuse et colorée au milieu d'un ciel étoilé. Elle ne présente aucune émotion particulière, a le regard dans le vide et la tête dans les étoiles. C'est à la fois beau, très séduisant, et assez inquiétant, on ne sait si on peut se fier à cette figure étrange dont les couleurs se perdent dans l'obscurité... Et à laquelle il semble difficile de lui conférer une identité.

Annotation :

Intrigant et mystérieux. L'image apparaît dans la projection d'une ombre sur le fond de lumière. La composition de bleu sombre et d'orange flamboyant ne révèle pas grand-chose sur ce qu'on verra, et pourtant, l'étrangeté de sa beauté donne envie de découvrir ce que peut bien être cet écran blanc au milieu de l'image et du personnage.

Annotation :

Voilà un bien beau chaperon rouge. Le jeu des incrustations et des couleurs est superbe, le contraste entre le blanc neigeux et le rouge sanguin attire l'oeil, avec ces arbres qui semble se répandre sur la jeune fille comme des veines sous la peau... Une réussite.

Annotation :

Le rouge attire tout de suite l’œil sur ce petit être perdu au milieu de feuilles vertes.

La beauté de l'image tient en la précision du décor. Le lierre semble presque réel, parcouru comme il est de gouttelettes de rosée, et l'image en devient irréelle pour la proposition imaginée qu'elle nous fait.

La Lilliputienne nous regarde, espiègle et fière, comme si elle nous conviait à le suivre dans son monde miniaturisé. Une invitation au voyage dans le quotidien d'un jardin qui donne envie d'entrer dans l'image pour découvrir ce qu'elle a à nous offrir.

Annotation :

Le joli visage de Jodie Foster est mis en valeur par un savant clair-obscur qui ne fait ressortir que ses traits principaux, et par une texture grenue comme sur l'une de ces photos passées qui nous met mal à l'aise parce qu'elle ne représente que des personnes trop âgées pour être encore vivantes.

L'image est en noir et blanc, sauf le regard, rouge mais aussi doux et innocent que celui d'un agneau, et le papillon jaune et marron, qui fait effet de bâillon en se posant sur les lèvres de la jeune femme. Une parfaite traduction d'un titre qui en dit long sur le film.

J'aime également le travail porté à l'insecte. Le choix d'un Sphinx à tête de mort est judicieux, mais encore plus après la modification que celui-ci a subi : il porte sur le dos une oeuvre de Halsman et Dali, "In Voluptas Mors", qui suggère une tête de mort avec un amoncellement de corps féminins et supposément morts. Voyez plutôt : http://www.lense.fr/wp-content/uploads/2013/06/dali-in-voluptas-mors-10-478x600.jpg
(Par contre, la tête de mort ressemble au crâne d'un dinosaure. Ce qui l'en rendrait presque sympathique !)

Annotation :

Le tigre est un animal majestueux. Et le mieux ici, c'est qu'il y en a deux.
Le contraste donné à l'image fait ressortir la beauté de leurs pelages. Quant aux félins, ils nous regardent avec profondeur, comme si l'histoire qu'ils avaient à raconter valait la peine qu'on s'arrête pour l'écouter.

Annotation :

Difficile de faire plus beau qu'une maison s'élevant dans le ciel, plus haut que les nuages, tirée par un nuage de ballons multicolores. On la voit qui s'envole et on a très envie de savoir où elle va et comment elle est arrivée là.

Annotation :

Un clair-obscur réussi : j'aime cette lumière intense qui ne porte pourtant pas assez loin pour éclairer l'image, gardant dans l'ombre ce sur quoi le superbe regard de Nicole Kidman se porte.
Tout dans l'image retranscrit ce laps de temps, infime mais semblant interminable, qui précède une découverte surprenante et effrayante. On semble attendre qu'on ne sait quoi surgisse. Ce qui introduit parfaitement le film.

Annotation :

On a une baleine bleue, le plus gros animal ayant jamais vécu sur Terre.
Et puis on a l'océan. Tellement plus vaste que l'animal qui se perd sur l'image.
Un contraste saisissant à en donner le vertige. C'est immense, grandiose.

Annotation :

En réalité, c'est celle-ci que j'aime particulièrement : https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/236x/31/0b/5e/310b5e7ab336b15d9444e7ead590f903.jpg.
L'ombre d'Amadeus se suffit à elle-même. On voit le génie dominer la ville, flamber dans le ciel qu'il remplace de ses contours aiguisés.

Annotation :

La sérénité d'une femme qui prend le temps de souffler sa grâce avant de reprendre le combat.
Grâce. Elégance. Décontraction d'une lady qui semble se détendre en restant droite, belle, incassable, immortelle. Elle occupe juste un tiers de l'image, mais tout le reste semble se remplir de son aura, de son combat.

Un autre point me plaît énormément. Le profil qui tient une fleur comme un allier. C'est certainement aller chercher trop loin, mais cela me fait un peu penser à "La fille à la fleur" de Marc Riboud, ce qui me semblerait particulièrement bien pensé.

Annotation :

Décidément, je ne résiste pas à la nuit étoilée de Van Gogh. Encore moins quand il y a un bateau en papier au milieu, et qu'on semble être capable d'y monter. Je trouve que c'est un appel à l'onirisme et à la poésie tout à fait réussi.

Annotation :

Le noir et blanc, la pluie qui fait scintiller l'image comme un rayon de soleil, ce baiser suspendu dans l'air et presque plus perceptible que s'il avait été montré...
Cette image semble être la définition de la grâce passionnée, de ce cri intérieur qu'on se refuse de prononcer mais qu'un seul de nos regards parvient à dévoiler en un instant. De la sensualité, aussi, cette sensualité hypnotique qui semble mettre sur pause la réalité et nous perdre dans une courte éternité glissée entre deux minutes isolées.

Le cliché figure cette arrêt sur image avec perfection : on croirait le vivre alors que l'image est de toute façon arrêtée dès le début puisqu'elle ne bougera de toute façon pas.

Annotation :

À voir de loin. Lorsqu'on zoome, on se retrouve avec un découpage un peu raté et une incrustation mal réalisée. Mais de loin... L'homme se tient droit, de trois-quarts, le regard vers le lointain. Il n'a rien de particulier, si ce n'est que toute l'essence de son corps semble s'échapper de lui et colorer ce qui l'entoure d'étranges volutes bleutées.
Une scène simple mais qui sait accrocher la rétine.

Annotation :

Quel charme. C'est doux comme le miel de la couleur de la peau de Jung. ♥

Annotation :

Les couleurs sont un peu détrempées, comme si on avait dessiné à l'aquarelle sur un papier un peu ancien et parcheminé, un genre de buvard amélioré. Au milieu de tout cela, une silhouette avance silencieusement avec un violon à la main, inconnue qui semble marcher sans trop remarquer la superbe scène dans laquelle elle est entré, et les étoiles fleuries qui tombent derrière lui. Une image qui semble évoquer le silence complet avec beaucoup de douceur.

Annotation :

L'écharpe rouge vole la vedette au couple., dans un mouvement fin et délicat porté par le souffle du vent Elle s'accroche au coup de Mia, comme pour la tirer en arrière, la faire s'envoler loin de ces lèvres auxquelles elle veut se raccrocher.

Annotation :

Le visage est beau, le regard intrigue parce qu'il nous fixe, nous, personnellement, comme pour nous inviter à découvrir les pensées qu'il cache... J'aime ces touches de rouge qui transparaissent et attirent l'oeil : les blessures, les yeux, le titre... Et puis, j'adore le bleu.

Annotation :

Moi, on me met un arc-en-ciel un peu saturé, et hop, mon coeur fait des petits bonds ! Dresser un ciel sur un mur à nous en donner le sourire, comme pour nous donner envie de revoir le vrai... Le travail d'un publicitaire mis en valeur par celui d'un autre.

Annotation :

Un piano au milieu d'une forêt. La lumière qui perce entre les branches. C'est beau.

Annotation :

C'est tout bête, mais une empreinte formée par des silhouette, je trouve que c'est vraiment un beau concept. Comme si notre identité, notre empreinte ici, se formait avec les autres. Même si je pense que le film ne cherchait pas à apporter ce genre de message.
Cela dit, pour rester dans le thème de l'horreur et de l'épouvante, on a la personne qui forme le creux de l'empreinte par sa bouche ouverte de frayeur. Ce qui est une très belle trouvaille également.