Les meilleurs morceaux de Booba selon Etienne Perceval

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Pour moi c'est le summum de Booba ce morceau. Déjà le choix de composition est assez original par rapport à ce qu'il fait mais ce qui me marque le plus c'est la justesse avec laquelle il exprime sa vision des choses, ses désirs. En fait dans ce son t'as l'essence même de Booba, la ligne directrice qu'il va garder de Temps Mort à aujourd'hui (je parle des lyrics pas du style) avec son constat de la segregation raciale et de la banlieue, son fantasme de changer la balance et d'aller le plus loin et le plus haut possible tout en étant conscient que tout ça n'est que futilité : Sa vie est "tristement belle".

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"Tu voudrais nous chier dessus ? Devenir officiel ?
Tes grosses merdes se coupent en deux, essaye sans ton string ficelle."

"Ici on est tranquille, loin de tout parasite. Baby, fais-moi la bise puis suce-moi la bite !"

"Fumer mes confrères, je n'ai que ça à faire : Les humilier, balayer, ravager, tabasser, voyager en classe affaire."

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"Je poursuis ma quête, impossible d'apprendre sans que je finisse maître. Rien ne m'arrête à part du 9 millimètre."

"Si tu parles comme ça, même si t'es personne âgée : Ferme ta gueule, grosse pute, ou tu vas déménager."

"Mets-moi le Graal entre les mains je me sers un verre de sky.
Mayday, mayday les rappeurs se rebellent, t'inquiètes, les trois quarts sont des pédés, ici c'est Dakar"

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"On m'a dit rentre pas trop tard et fais tes d'voirs. J'ai dit : Ouaiiis ouais."

"On m'a dit qu'est-c'tu veux faire quand tu s'ras grand ? Sans hésiter j'me suis retourné j'ai dit : Bah, j'veux tout niquer !"

"On a failli m'dire chien voilà ta paie. On m'a dit je t'aime et je saigne, j'ai dit je sais."

"On m'a dit c'soir ça s'ra pas possible ici c'est privé, vous êtes pas V.I.P, vous faites flipper."

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"J'aime une femme, elle m'a donné le sein, m'a appris à m'tenir, à différencier l'Homme et le chien"

"Petit la race humaine est méchante. Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu ces chiens, la queue entre les jambes"

"Devant les profs j'faisais des grimaces en tirant sur mon oooinj car on m'a dit en classe que l'Homme venait du singe."

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"C'est pas la rue mais l'être humain qui m'attriste. Comment leur faire confiance ? Ils ont tué le Christ."

"Les rappeurs m'envient, sont tous en galère, un jour de mon salaire c'est leur assurance vie, orrhhh"

"A l'aise, j'prends deux, trois, quatre 06. On va t'péter le coccyx à 3 parce-que t'es trop balaise"

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"J'entends des bruits sur mon téléphone sans fil. Sous coke comme Tony M., tes balles je me les enfile"

"Alors, je suis mes négros et mes négros me suivent. Rafale de balles dans les amygdales, les faux négros me fuient"

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"Je suis venu marquer mon temps malgré mon teint"

"On est venus cracher notre haine moi et ceux derrière (Ouh Ouh Ouh !)
Ma première parole sera la dernière."

"C'était juste un puzzle de mots et de pensées. Que le hip-hop français repose en paix"

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Technique de bâtard sur ce son c'est fluide c'est du gold

"Putain de crew, cous’, douze putains d’rounds. 100-8 Zoo, you know mon putain d’92 !"

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"Je vais à la chicha qu'pour les beurettes, si tu vois l'négro à genoux c'est qu'j'ai pris haja dans l'appui-tête. J'nique des mères à toute vitesse, ma queue a syndrome de la Tourette"

"Si t'as un gros cul, t'as tout c'que j'aime. Tu ne baises pas la première-fois ? Moi je ne baise pas la deuxième"

"Vroum, vroum, j'fais des roues arrières dans l'cul d'ta madre.

"Qu'on règle ça une fois pour toutes comme Joe Lopez. Ce négro m'a pris pour une pute donc je le baise."

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Cette prod <3

"J'ai commencé ma carriere en chien, sans aucun but
Reconnu derriere la vitre sans teint, sans aucun doute"

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"Personne je ne vénère, le bédo calme mes nerfs. Les rappeurs ont l'cul gercé depuis que j'exerce."

"Je combats contre moi-même, je perds c'est ma chute. Si t'es sérieuse t'es ma meuf, sinon t'es ma pute"

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"Je n'ai qu'un seul gang : 92i, fuck le yang, fuck le ying. T'es bonne en cuisine, t'es bonne en legging"

"D.U.C, je confirme on a touché la cible. Je les encule, les encule et ainsi de suite."

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"Nouveau riche, ma Lamborghini a pris quelques dos-d'âne. J'fais ni la queue au Ritz, ni au McDonald's"

""Noir c'est noir", ont-ils dit, y'a donc vraiment plus d'espoir. Les vainqueurs l'écrivent, les vaincus racontent l'histoire"

"Non, moi je n't'aime pas, ni celui qui est avec toi. Y'a que quand tu baises ta daronne que j'suis de tout cœur avec toi. T'as même pas de quoi me faire fumer, qu'est-ce que j'vais faire avec toi ?"

"Inspiré par la musique de ces descendants d'esclaves. Ils achètent négros sur place publique, pour eux rien n'est grave. J'ai couronne sur la tête pourtant c'est le voisin qui a eu la fève. "Il n'y aura jamais de trêve" m'ont dit mes khos du 93."

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"La plus grosse balance avant toi, c'est ton cellulaire. Je n'ai que des victoires, pas le time qu'on les énumère. Dans ce rap game, niquer des mères, ça me rémunère."

"Ma vision de ton futur sur Terre est particulière."

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La prod est grave posée

"Restez tous dans la salle jusqu'à la fin du générique. Elle est belle, cruelle, triste, elle est brutale. La mélodie des briques fait mal, mon son n'est pas une icône, hors-saison j'existe dans l’œil du cyclone."

"J'ai acheté du GHB pour être sur de t'mettre à l'aise."

Annotation :

"Mon son s'balade en ville avec un brelic. Il s'écoute à la morgue, il fume de la drogue"

"Il change de flow comme de chemise, pire qu'une descente de schmits. Il est rapide, lapide Marine et la pine, tranquille."

Annotation :

"J'ai de quoi te siliconer si jamais tu vieillis mal."

"Ta démarche me fait peur, je crois que je vais appeler les keufs."

"J'ai ma suite au Hilton chez Paris, pourvu qu'elles viennent. Peu importe qu'ils me haïssent, pourvu qu'elles m'aiment."