Les meilleurs jeux de la PS Vita selon Souv

Annotation :

Si je devais citer quel est mon jeu préféré, ma nostalgie me renverrait à l'époque des consoles où le nombre de bits était synonyme de qualité dans les slogans publicitaires.
Cependant, la palme du meilleur jeu auquel j'ai joué pourrait aisément revenir à Persona 4 Golden. Du génie à l'état pur, une écriture réussie, un plaisir de tous les instants alternant efficacement Dungeon-RPG et interactions entre personnages, ce jeu représente 80h de pur divertissement. Que ce soit par son esthétique léchée, son histoire ou ses combats, P4G est un plaisir de tous les instants, à ne pas manquer.

Annotation :

Et le grinding devint addictif...
Si l'univers complètement déjanté et ses multiples références disséminés tout au long d'une histoire complètement loufoque fort en personnages hauts en couleurs était déjà des arguments convaincants, c'est par tout le système d'optimisation de ses unités que Disgaea brille.
Même s'il n'innove pas beaucoup dans la recette de la licence, force est de constater que la soupe a toujours aussi bon goût, et le nombre d'heures pourra aisément dépasser les centaines pour quiconque sera assez investi pour aller au bout de tous les défis de cet opus.

Annotation :

L'animation 2D à son paroxysme. VanillaWare, en plus de nous offrir un des meilleurs beat'em all depuis des décennies, nous donne un univers où rien n'est laissé au hasard, et où chaque élément de chaque donjon a été méticuleusement planifié pour donner au jeu un style artistique majestueux faisant même de l'ombre à l'ancienne référence du domaine Muramasa Rebirth.
Malgré une potentielle répétitivité, Dragon's Crown offre des heures de contenu durant lesquelles on s'émerveillera sur le soin apporté aux multiples environnements du jeu.

Annotation :

Une référence du jeu de combat qui bénéficie de l'écran de la Vita pour une résolution au top et des couleurs flamboyantes.
Si comme beaucoup de jeux de combat, il demande beaucoup d'entraînement pour maîtriser ses mécaniques, le jeu dispose d'un tutoriel et de challenges pour chaque personnage.
Le contenu solo est très conséquent, avec une histoire très longue (quoique trop complexe par moments), ce qui est un plus pour une version portable.
Une référence du genre dont l'adaptation est réussie.

Annotation :

Comme quoi, une adaptation de série réussie n'est pas impossible.
Si indépendamment, le jeu n'a peut-être pas grand intérêt, il est grisant de contrôler et donner des ordres aux personnages emblématiques de la série.
Sorti dans la même période que la console, on peut regretter un retard technique au jeu, mais il offre tout de même une action dynamique aux mouvements rapides abordables mais techniques, et le nombre conséquent de machines permet de varier efficacement le gameplay.
Jouissif si l'on apprécie l’œuvre originale, il restera sinon un jeu sympathique disponible à petit prix.

Annotation :

Très beau, très bourrin, et du fun en brut.
Un voyage onirique dans un Japon médiéval et folklorique où chaque décor est un régal et chaque boss un combat dantesque.
Malgré une structure très linéaire, la jouabilité simple est compensée par une action très rapide où les personnages passent aisément d'un côté à l'autre de l'écran, laissant peu de temps mort pour des batailles frénétiques.

Annotation :

Et Phoenix Wright fit la rencontre de Saw...
Bénéficiant d'un excellent travail autour de la bande-son et de l'interface, le jeu réussit à instaurer une ambiance toute particulière alternant humour et pur malaise.
L'antagoniste est à la fois drôle et complètement antipathique, donnant lieu à des dialogues cocasses comme à des scènes d'un suspens réussi.
Danganronpa réussit aussi à jouer avec les propres limites de sa formule pour mieux piéger le joueur une fois le moment voulu.
Dans un établissement où meurtre est synonyme de potentiel liberté, Disposant d'une très bonne écriture et de procès dynamiques, ce jeu est une référence dans le genre du Visual Novel.

Annotation :

Ingénieux, joue efficacement avec les contraintes habituelles du visual novel pour construire des twists gargantuesques jusqu'à la toute fin.
Et le problème est... La susdite fin.
Alors que le jeu multipliait les retournements de situation intéressants, avait son lot de mystères, la conclusion s'avère assez fade au final, et un peu à l'antithèse de l'ambiance oppressante que le jeu avait installé.
Qui plus est, la similarité sur certains éléments avec une autre œuvre de SpikeChunsoft rend l'histoire moins surprenante.
Malgré tout, un visual novel très appréciable, mais non parfait.

Annotation :

Une bouffée d'air, littéralement.
Le système de gravité du jeu est grisant, et on prendra plaisir à virevolter dans les airs et marcher sur murs et plafonds des 4 villes du jeu.
Cependant, la fin en queue de poisson et un nombre de portes laissés ouvertes conséquents viennent ternir l'image une fois que les crédits défilent. Un concept frais, mais qui aurait pu être plus exploité.

Annotation :

Du beat'em all 2D rétro comme on en fait plus.
Les movesets des personnages sont entre un jeu de combat et un beat'em all classique. Cela permet d'être très accessible tout en étant assez complexe pour le multijoueur compétitif.
Si le style artistique rétro pixelisé peut aisément en rebuter plus d'un, la bande-son tout en 8-bit est un pur régal pour les oreilles.
Contenu assez conséquent pour un jeu à ce prix avec une dizaine de personnages, des modes coopératifs et compétitifs pour le multijoueur, un régal.