Les meilleurs films sur l'adolescence selon Fritz_the_Cat

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Si l'adolescence est bien LA période où on ne tient pas en place, alors "Love Exposure" en est la traduction directe autant que l'extrapolation, tant on en ressort avec la sensation d'avoir vécu trois vies entières. L'un des rares chefs-d'oeuvre du genre, où sexe et sentiments ne se dévalorisent jamais l'un l'autre.

FUYEZ LA BANDE-ANNONCE, TOUT LE FILM EST DEDANS

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Bien plus qu'un film sur l'adolescence, une oeuvre dingue qui veut carrément en faire éprouver le feeling par son montage et sa narration, jusqu'à un final qui cite avec une grâce folle celui de "Breakfast Club". Il ne parlera pas à tout le monde mais je le trouve euphorisant, fabuleux. Coup de foudre, donc. Pour le film...et pour Shanley Caswell.

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Ce film kiffe le laid, il est plein de boutons, de tronches pas nettes, de bouches tombantes, de langues pendantes, de fringues pourries. C'est tendre et mordant, ça suinte les caleçons sales, ça se touche la nuit. Et ça me fait mourir de rire.

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Winona Ryder et Christian Slater lâchés dans une fosse aux lions dont ils se rêvent les plus féroces éléments. Une comédie dont la cruauté fait rire autant qu'elle effraie. Typé 80's, mais pas loin d'être définitif.

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Peut-être le film le plus courageux de Peter Jackson, tornade émotionnelle qui fait battre le coeur au rythme de ceux d'un duo de monstres dont on partages les rêves autant que les pulsions violentes.

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Au coeur de cette excellente chronique urbaine se cache un beau portrait d'adolescente, vif et touchant.

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Le sens du rythme de Mark Waters, couplé au duo génial Jamie Lee/Lindsay, en font rien moins qu'un des tene movies les plus fun et divertissants du XXIe siècle. Tranquille.

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Malgré des artifices visibles, les 2h15 de ce docu passent à une vitesse hallucinante. Hilarant, touchant, Adolescentes aurait même pu atteindre les 3h sans que j'y trouve à redire.

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L'impression de ressentir les choses d'une façon telle qu'on est déjà nostalgique de lieux et de rencontres que l'on découvre à peine. Totalement conquis.

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Cinq soeurs dont on sait qu'elles ont déjà un pied dans la tombe. Ou comment transformer un teen movie en marche funèbre.

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Du gras drôle, du gras émouvant, et une perpétuelle ambiance de fin de soirée où on a pas conclu qui sied à merveille aux comédiens. Vulgos, pas poli, parfait.

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Un film d'anticipation ? Oui, mais aussi et surtout un teen movie passé à la moulinette d'un futur sans espoir, fait de facs en ruines et de confrontations motorisées tout droit sorties de "Mad Max". Grandiose et poignant.

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Non pas un pur teen movie mais un double portrait en constant décalage : celui d'une ado et celui d'un trentenaire, tous deux incapables de dealer avec leur famille (ou ce qu'il en reste). Cast merveilleux, dialogues itou.

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Parce qu'en fait, au fin fond de son petit coeur pixellisé, ce film là sait qu'il serait ridicule sans l'insouciante jeunesse de ses protagonistes comme support à sa love story.

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Un jeune-homme qui s'interroge sur le temps et la peur, un lapin géant et prédicateur fou pour meilleur ami, un mystère (trop) épais.... Jolie méditation sur les années lycée, assez unique en son genre.

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Ou quand l'un des tabous les plus scandaleux donne naissance à une comédie qui n'a peur de rien. Merveilleusement osé.

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Le fantastique comme clé de voûte d'un portrait de jeune-fille, mélange de peur et d'incompréhension que la caméra de Brian de Palma diffuse avec une très grande force.

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Planquez la raison, oubliez la logique, ouvrez les yeux, les oreilles et plongez dans un bain de couleurs dont l'énergie brute ressemble à un état d'esprit davantage qu'à une étude millimétrée. Et c'est bien ce qui fait de "Nowhere" l'ancêtre jouissif du futur "Kaboom", également signé Araki.

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Toujours à la limite du plaisir coupable, mais tellement rigolo et sûr de lui qu'il en devient touchant dans sa quête d'un père absent. Merveilleuse comme souvent, Juno Temple porte le film.

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Ok, ce n'est pas un teen movie, mais il contient l'une des plus belles demi-heures que j'ai vues sur le sujet. Désir de provocation, moue rebelle, regard aguicheur, sensations nouvelles... Et ,en amorce à tout ça, un chef-d'oeuvre de montage sur l'éclosion de ce corps qui attire les regards. Grand.

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Résumer un tel monument en un commentaire est en soi insultant, mais le priver de sa place ici aurait été bien pire. Au coeur d'un des films les plus brillants qui soient sur la violence, sa propagation et ses nombreux visages, le portrait fascinant d'un adolescent hors-normes.

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Le père spirituel du futur "Un Jour sans fin", ou comment des lycéens se retrouvent à vivre perpétuellement la journée des préparatifs de la fête de fin d'année. L'un des films les plus légers et accessibles de Mamoru Oshii.

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Vivant et austère à la fois, un excellent film de prison juvénile qui inspira plus tard le "Dog Pound" de Kim Chapiron.

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L'air de rien, "Kick-Ass" a bien caché son jeu sur deux tableaux : c'est une fausse parodie qui connaît ses codes...et un faux film con mais vrai bon teen movie !

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L'adolescence, ça craint, on s'y sent rejeté(e), frustré(e), seul(e), au point de faire du mal aux autres. Tood Solondz préfère en rire jaune. Avec le recul, une sorte de prequel involontaire pour l'impitoyable "Heathers", cité plus haut.

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Une approche métaphorique de l'adolescence, fondue dans une série B carrée qui prend de l'âge avec classe.

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Ou comment raconter une histoire d'hommes en filmant des gosses. Inégal dans sa deuxième moitié mais la photo est SUBLIME.

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Du teen movie 2.0, où Hideo Nakata s'essaye au mélange des genres en tirant les névroses de ses héros vers une ambiance parano. Vraiment surprenant.

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Le portrait limite vériste d'un jeune skin campé par un Tim Roth phénoménal, ici dans son premier rôle. Du très bon Alan Clarke.

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Araki oublie son humour déjanté le temps d'un film où l'enfance sert de pilier fondateur à un teen-drama d'une noirceur implacable.