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Cover Les meilleurs films de l'univers Star Wars

Les meilleurs films de l'univers Star Wars selon trineor

Allez, j'y passe, comme ça ce sera fait.
Alors, coming out : j'aime pas Star Wars !

[Edit, trois ans plus tard : hmmm, en fait j'aime bien. Il va me falloir expliquer un peu ce retournement de toison de Wookie. Du coup je vais garder les premières annotations de la liste telles ...

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11 films

créee il y a plus de 7 ans · modifiée il y a plus de 4 ans

Star Wars - Les Derniers Jedi
5.9
1.

Star Wars - Les Derniers Jedi (2017)

Star Wars: The Last Jedi

2 h 32 min. Sortie : 13 décembre 2017. Action, Aventure, Science-fiction

Film de Rian Johnson

trineor a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Il aura fallu quelque chose comme vingt ans chaque fois que j'aurai confessé mon mésamour pour cette saga, à subir des regards à peu près aussi atterrés que si j'avouais avoir pour passe-temps d'écrabouiller des chatons, avant que ne sorte un épisode suffisamment beau, fort, passionné, intelligent et ambitieux pour me clouer le bec.

Quel plaisir de se le faire clouer ainsi.
Pas qu'il ne reste toute une cargaison de gimmicks distinctifs de la franchise qui continuent à me faire baver de l'écume, hein ! Une musique de fanfare, pachydermique de bout en bout ; des batailles en vaisseaux spatiaux durant lesquelles de mêmes pilotes censés lutter pour leur survie passent le plus clair de leur temps à lancer des vannes gueulardes, «Youhou !» et autres : «Yeah, I like that !»

Mais qu'au cœur de cette machinerie gigantesque, entre deux audaces visuelles surprenantes – l'antre écarlate de Snoke, ou un sacrifice à la vitesse de la lumière savamment mis en image – s'épanouisse toute une farandole de sous-textes symboliques, politiques et méta intelligemment articulés, jusqu'à venir dessiner une méditation schopenhauerienne sur le vertige spirituel du sage saisi du sentiment mêlé de la vanité des choses et de la valeur des êtres, franchement, je n'aurais pas cru.

Au passage on y nuance l'image de la belle République immaculée par l'évocation de ses arrière-salles oligarchiques et esclavagistes ; on y valorise enfin de façon non-manichéenne la tendance inhérente de la Force à produire en son déploiement de la négativité, donc de l'antagonisme, de la corruption et de la destruction (raison pour laquelle sans doute des starwarsolâtres en nombre sortent tout contrits que le film ose subvertir leurs jouets alors que moi, starwarsophobe patenté, j'en sors tout heureux) ; on y retourne la figure trop commode du sauveur lumineux dans celle de l'ascète tiraillé entre l'injonction spirituelle de se retirer du monde et l'injonction compassionnelle de retourner aimer ceux qui s'y trouvent ; on y souligne avec pertinence que la bonté, face à la violence essentielle de la vie, porte au désespoir bien plus spontanément qu'à l'espoir ; on ose ainsi prendre à contre-pied le désir d'héroïsme glorieux du spectateur pour l'emmener sur un terrain réflexif antispectaculaire, avant de lui rendre le grand spectacle dans le dernier acte, porté par l'attente à la dixième puissance et cette fois chargé d'une remarquable symbolique sur la transmission...

Fichtre, non.
Je n'aurais pas cru.

L'Empire contre-attaque
8.1
2.

L'Empire contre-attaque (1980)

Star Wars Episode V: The Empire Strikes Back

2 h 04 min. Sortie : 20 août 1980 (France). Aventure, Science-fiction, Action

Film de Irvin Kershner

trineor a mis 8/10.

Annotation :

Ô surprise !
Il existe un Star Wars à peu près capable de déployer un univers intéressant, de trouver des procédés de mise en scène iconiques pour valoriser ses personnages, de faire preuve d'inventivité, et devinez quoi ?... Eh bah il s'agit du vieil épisode sur lequel tonton Lucas a été le moins impliqué ! Non mais vraiment : quel hasard !

⇒ [Edit trois ans plus tard : celui-ci, je lui maintiens un respect indéfectible. La bataille sur Hoth offre au film une introduction majestueuse, dans ces vastes étendues enneigées, avec un sens du rythme admirable et des effets spéciaux qui sont des vrais chefs-d'œuvres de maquettistes. La course-poursuite entre Han, Leia et la flotte impériale par la suite est un peu redondante, mais à côté de ça l'entraînement de Luke sur Dagobah est génial, et chaque apparition de Yoda est un délice. L'affrontement final de Luke et Dark Vador, quant à lui, se passe d'éloges.]

[Passe de 7 à 8]

Le Retour du Jedi
7.7
3.

Le Retour du Jedi (1983)

Star Wars Episode VI: Return of the Jedi

2 h 14 min. Sortie : 19 octobre 1983 (France). Aventure, Science-fiction, Action

Film de Richard Marquand

trineor a mis 7/10.

Annotation :

Celui-ci arrive encore à m'être plutôt sympathique par son humour et ses moments de bravoure, malgré le cynisme de Lucas VRP des produits dérivés qui règne en maître à la production... Quasiment tout le monde pour le coup sera d'accord pour dire que les Ewoks, c'est quand même l'un des plus improbables sommets du kitsch de toute l'histoire du cinéma, hein ?

À noter que la version revisitée par Lucas, cet enfoiré qui se permet de retoucher y compris les films qu'il n'a pas lui-même réalisés pour y déverser son dégueuli de CGI hideux, est infâme.

⇒ [Edit trois ans plus tard : bah tu sais quoi, trineor d'il y a trois ans ? tu dis de la merde ! On s'en fout qu'ils soient kitschs, les Ewoks ; ils sont pas là pour les grands dadais de ton genre, ils sont là pour les petits, et en tant que tels, ils font parfaitement leur office. Ils leur racontent une histoire d'intrépidité, d'amitié et de résistance, et l'air de rien, on les voit pas mal souffrir de la guerre, ces pauvres Ewoks !

Du reste, les moments un peu plus bouffons – notamment toute l'intrigue autour du sauvetage de Han et Leia contre Jabba le Hutt – n'empêchent pas du tout le récit de brasser des considérations bien plus subtiles sitôt qu'on en arrive au cœur du film : les tentatives respectives de Luke et de Vador pour se retourner mutuellement, l'un du Côté Lumineux, l'autre du Côté Obscur, sans avoir à se battre, et les manipulations constantes de Sidious en toile de fond de ce duel bien plus moral que physique. On suit alors Luke, tandis qu'il lui faut départager entre les tentations de pouvoir suggérées par Sidious et Vador, et les recommandations contradictoires de ses deux mentors.

Obi-Wan d'un côté représente la conviction que la destinée du Jedi s'inscrit dans une lutte binaire du Bien contre le Mal et enjoint Luke à s'armer pour abattre le serpent. Yoda de l'autre représente la conviction que la destinée d'un Jedi est de ne pas céder à l'agression, et qu'on ne vainc pas le Mal en reproduisant sa violence. Luke, en tenaille entre ces deux conceptions, désormais seul face à son destin, doit frayer son chemin. À cet égard, le dernier acte est un grand ascenseur émotionnel.

Le fait de sortir du tiroir une deuxième Étoile de la Mort en revanche était un peu lourdaud comme démarche... La redondance par rapport à l'épisode IV n'est pas la plus belle idée de la saga.]

[Passe de 5 à 7]

Star Wars - L'Ascension de Skywalker
5
4.

Star Wars - L'Ascension de Skywalker (2019)

Star Wars: The Rise of Skywalker

2 h 21 min. Sortie : 18 décembre 2019 (France). Action, Aventure, Science-fiction

Film de J.J. Abrams

trineor a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Une conclusion en forme de lettre d'amour à toute la saga, endiablée par son rythme, émouvante par sa résolution, riche dans sa façon de boucler les axes thématiques travaillés autour de Rey et Kylo Ren surtout, à propos de la complémentarité primordiale entre Côté Lumineux et Côté Obscur à l'intérieur de la Force.

La notion d'héritage également, travaillée par toute la postlogie, trouve dans cet ultime volet un fin mot qui donne rétrospectivement leur cohérence aux précédents, jusque dans les ruptures qu'ils opéraient les uns par rapport aux autres : l'épisode VII nous disait qu'hériter, c'était admirer ce qui nous avait précédé ; l'épisode VIII nous disait qu'hériter, c'était dépasser ce qu'on avait admiré ; l'épisode IX nous dit qu'hériter, c'est conserver son amour et sa gratitude à ce qu'on a dépassé.

La toute dernière scène est d'une particulière beauté.

Star Wars - Le Réveil de la Force
6.3
5.

Star Wars - Le Réveil de la Force (2015)

Star Wars: The Force Awakens

2 h 16 min. Sortie : 16 décembre 2015. Action, Aventure, Science-fiction

Film de J.J. Abrams

trineor a mis 7/10.

Annotation :

Quand, sous l'énorme machine à fric qui aplanit et impersonnalise tout sur son passage, tu décèles un soin mis à la facture du machin ainsi qu'une nostalgie tangible dans la façon de revisiter l'univers d'un œil émerveillé, qui dénotent plus de tendresse de la part d'Abrams que Lucas n'en a jamais eu pour son propre bébé.

Du coup, sans aller dire que je trouve ça bon – ce serait loin du compte ! – celui-ci n'arrive pas à m'être tout à fait antipathique.

⇒ [Edit trois ans plus tard : celui-ci, j'aurais sans doute continué à le regarder comme une inoffensive bulle de nostalgie – soignée et attachante mais assez vaine – s'il avait existé tout seul. Il faut dire qu'une fois soulevées comme elles l'ont été par certains les ressemblances entre cet épisode VII et l'épisode IV, il devient difficile de penser à autre chose que cette impression de regarder un décalque... Mais le fait est que ce film n'existe pas seul, et qu'une fois achevée la postlogie au sein de laquelle il s'inscrit, il me paraît rétrospectivement être une solide introduction de ses personnages et, par ce déploiement même de nostalgie qui caractérise tellement le film, une excellente mise en place de la thématique de l'héritage. Laquelle se trouve précisément être la thématique traitée de bout en bout par la postlogie.]

[Passe de 5 à 7]

La Guerre des étoiles
7.7
6.

La Guerre des étoiles (1977)

Star Wars

2 h 01 min. Sortie : 19 octobre 1977 (France). Aventure, Science-fiction, Action

Film de George Lucas

trineor a mis 7/10.

Annotation :

Alors lui, la passion collective dont il fait l'objet reste à mes yeux un mystère cosmique au moins égal à la nature de l'Un chez Plotin.

Non, mais sérieux... je veux bien que : "et les effets spéciaux pour l'époque, tu te rends compte ?!" – on va faire mine d'oublier que huit ans plus tôt, Kubrick sortait 2001 et que ça avait beaucoup plus de gueule que ça – ; "la quête initiatique !" – on va faire mine d'oublier que l'ingénu épaulé par un vieux sage et un bad boy pour secourir une princesse tombée aux mains d'un gros vilain pas beau, c'est quelque chose comme le schéma le plus vieux du monde – ; "et Dark Vador, il est trop classe, tu peux pas nier !" – on parle bien d'une grosse blatte dans un scaphandre, là ? –, et bla et bla.

Mais comment est-il possible, au mépris de Blade Runner, 2001 ou Metropolis, d'entendre encore régulièrement citer au titre de plus grand film SF de tous les temps, ce truc nanardesque au possible, où les comédiens eux-mêmes (avant de savoir quel succès improbable allait devenir le bousin) semblent dépités d'être là, abandonnés à leurs costumes ridicules, figés en postures de western désuet à tirer au pistolet laser – et piou ! piou ! – sur des ennemis en plastique ?

Je veux dire : c'est moche, c'est mal dirigé, la musique est une succession de tartes à la crème entonnées en fanfare, et y a un chien-ours humanoïde qui passe le film à beugler... au secours !

Lucas a pourtant fait un très beau film de science fiction avant de devenir un vendeur de jouet, à l'époque où il était plus soucieux de composer ses cadres et de diriger ses comédiens que de savoir avec quelle technologie ou quel gimmick il allait pouvoir faire joujou : ça s'appelle THX1138, et ça a quand même infiniment plus de gueule que La Guerre des étoiles.

⇒ [Edit trois ans plus tard : bon, celui-ci, ce sera celui sur lequel j'aurai le plus radicalement changé d'avis. Oui, c'est un peu kitsch, et non, ça ne prétend rien raconter de révolutionnaire (puisque c'est de façon ouverte un remake space opera de La Forteresse cachée de Kurosawa)... mais il est dramatiquement dommage d'avoir pu passer des années comme je l'ai fait à s'arrêter à des aspects aussi superficiels. Avant tout, c'est un récit d'une grande pureté formelle, qui installe avec la Force une très belle idée de cinéma, qui fait avancer son récit par des ruptures dramatiques d'une grande violence et travaille à rendre tout le monde attachant, jusqu'aux droïdes.]

[Passe de 4 à 7]

Rogue One - A Star Wars Story
6.8
7.

Rogue One - A Star Wars Story (2016)

2 h 13 min. Sortie : 14 décembre 2016 (France). Action, Aventure, Science-fiction

Film de Gareth Edwards

trineor a mis 6/10.

Annotation :

Quand même, c'est horrible d'en arriver à dire ça ; théoriquement, ça va à l'encontre de tous mes principes sur la paternité artistique, mais bon, faut l'avouer : depuis que tonton Lucas a été évacué des manettes de son propre bébé, l'usine Disney va presque réussir à me réconcilier avec la franchise !

On a donc une vraie histoire de commando suicide qui ne tortille pas et qui ne ment pas sur son compte ; on a Gareth Edwards qui, parce qu'il est Gareth Edwards, met un total bonheur de gosse à s'étourdir dans ses habituels vertiges des grandeurs, ici dopés par l'envie de bien faire et le budget qu'on lui a mis entre les doigts ; et surtout, surtout, il y a aux commandes un bonhomme qui éprouve un amour tangible pour l'univers qu'il met en scène et qui, même bridé par les exigences ultra-normées du studio, arrive à apposer un peu sa marque et à offrir à ses personnages quelques instants mémorables. Ça change du cynisme de Lucas !

Alors après, évidemment, ça va dix fois trop vite pour développer proprement ses enjeux – cadence pop corn oblige – et faut pas non plus pousser, même si c'est plutôt bon et agréable à mater pour du Star Wars, ça garde son lot de passages concons, d'humour débile, de gros violons lacrymaux bien lourds. Mais ne serait-ce que pour la façon de mettre en scène le gigantisme ou les passages iconiques dédiés à Dark Vador... limite, je pourrais regretter de ne pas être starwarsolâtre car, si tout starwarsophobe que je suis, j'arrive à éprouver un soupçon de frisson sur l'échine, j'imagine à peine l'orgasme que le film doit constituer pour les fans.

⇒ [Edit trois ans plus tard : le seul sur lequel mon appréciation aurait plutôt tendance à baisser légèrement au revisionnage. Le délice des grandeurs de Gareth Edwards reste intact, et le plaisir pris à iconiser Vador ou Tarkin est manifeste. K-2SO fait un bel ajout à la liste des droïdes émouvants de la saga, et le fait d'avoir sur cette grande guerre entre l'Empire et l'Alliance rebelle la perspective de combattants ordinaires plutôt que toujours celle des héros charismatiques fait du bien, aussi. Ça n'empêche malheureusement pas le récit d'être beaucoup trop télécommandé, je trouve, et les dialogues ou le développement psychologique des personnages un peu ternes.]

[Reste à 6, mais un petit 6]

Star Wars - Épisode III : La Revanche des Sith
7
8.

Star Wars - Épisode III : La Revanche des Sith (2005)

Star Wars: Episode III - Revenge of the Sith

2 h 20 min. Sortie : 18 mai 2005 (France). Science-fiction, Action, Aventure

Film de George Lucas

trineor a mis 4/10.

Annotation :

Ha. Ha. Ha.
Non mais celui-ci contient quand même la preuve irrémédiable, irréfutable, absolue de la grosse tanche qu'est George Lucas.

Outre le fait qu'il soit capable de foirer le basculement d'Anakin du côté obscur, en le pliant à tout péter sur dix minutes chronomètre en main – alors que c'était l'unique horizon de toute sa prélogie ! – je mets quiconque au défi de retourner voir la scène de l'assassinat de Windu par Palpatine, et revenir après ça me soutenir que Lucas n'est pas un réalisateur risible et un directeur d'acteurs calamiteux :
https://www.youtube.com/watch?v=3GpwHYV38Jo

« UNLIMITED POWAAAAA !!! »
Oh, langue perfide que je suis, mille mercis à Ian McDiarmid – i.e. Palpatine – pour ce grand, inoubliable moment de cinéma ! T'es à jamais gravé dans mon cœur, mec ! Le gars a dû avoir une fulgurance et sentir que vu la tronche que se tapait la prélogie, il avait autant partir en triple vrille et se faire plaisir. Au moins grâce à lui, on s'amuse !

Sinon, histoire de revenir au sérieux.
Dialogues navrants, mise en scène digne d'une sitcom, comédiens en roue libre, esthétique réduite à un dégueuli continuel d'effets numériques ratés. On tient assurément, de l'histoire du cinéma toute entière, un sommet de laideur et de ridicule. Du coup je ne peux nier un vague fond de sympathie pour ce machin : j'aime trop les prouesses pour ne pas reconnaître celle-ci.

⇒ [Edit trois ans plus tard : c'est sans doute l'épisode qui souffre le plus magistralement de l'écart monstrueux entre le ratage formel commis par George Lucas et la beauté du récit qu'il voulait conter. Williams, qui l'a sans doute compris, livre la partition la plus déchirante et la plus inspirée de toute la saga. Certaines scènes parviennent à percer à travers la croûte de laideur et tutoyer malgré tout le sublime. La shakespearisation de Doescher sur cet épisode III, qui en transfigure toutes les grossièretés pour ne garder que le souffle tragique, le transforme en chef-d'œuvre absolu.]

[Passe de 2 à 4]

Star Wars - Épisode I : La Menace fantôme
6.2
9.

Star Wars - Épisode I : La Menace fantôme (1999)

Star Wars: Episode I - The Phantom Menace

2 h 16 min. Sortie : 13 octobre 1999 (France). Science-fiction, Action, Aventure

Film de George Lucas

trineor a mis 3/10.

Annotation :

S'il y a une justice en ce bas monde, ce film finira examiné dans les écoles de cinéma en tant que témoin des immondices esthétiques innommables que le recours massif aux CGI non encore maîtrisés aura engendrées à l'orée du XXIème siècle.

Et en plus d'être d'une laideur invraisemblable, donc, c'est écrit et interprété à la truelle, encore plus que d'habitude, à grand renfort d'humour débilitant. Je ne vois qu'un point réussi pour séparer ce film du fond du gouffre : le fight final contre Dark Maul, qui quand même a un peu de gueule, il faut l'avouer.

⇒ [Edit trois ans plus tard : bon d'accord, c'est visuellement affreux, mais pour peu qu'on essaie de regarder derrière le ratage formel, ce que le récit essaie de nous raconter est beau ; les destinées qu'il essaie de tracer et les liens qu'il crée entre ses personnages sont émouvants. Puis pour avoir vu des mômes en train de le regarder, les blagues débiles leur font tellement plaisir qu'après tout, allez, tant mieux !]

[Passe de 2 à 3]

Star Wars - Épisode II : L'Attaque des clones
5.9
10.

Star Wars - Épisode II : L'Attaque des clones (2002)

Star Wars: Episode II - Attack of the Clones

2 h 22 min. Sortie : 17 mai 2002 (France). Science-fiction, Action, Aventure

Film de George Lucas

trineor a mis 3/10.

Annotation :

La purge innommable.
Toujours aussi moche que le reste de la prélogie bien sûr, mais alors là, en prime, on a un scénario mou, chiant au possible, et toute une séquence d'amour entre Anakin et Padmé à tel point ratée qu'elle en devient gênante : «Je n'aime pas le sable, c'est désagréable, ça gratte et ça s'infiltre partout !» – merci pour tes précieux tuyaux drague, Anakin, on retient ! Ça plus l'idée géniale de décliner leur romance à la façon d'un perpétuel rentre-dedans à la limite du harcèlement sexuel... mais bon, puisque Padmé adhère, semble-t-il.

Franchement, j'aimerais dire que c'est fendard tellement c'est nul, comme l'épisode III, mais non, même pas ; même Christopher Lee ne parvient pas à constituer une lueur de plaisir dans ce marasme.

⇒ [Edit trois ans plus tard : je ne retire rien au fait que c'est moche à crever, que c'est la pire agression rétinienne de la saga et que le cringe de la romance de Padmé & Anakin est constant. Mais il y a des trucs intéressants pour la saga dans son ensemble qui sont mis en place dans ce film. Par exemple, le fait que l'Ordre Jedi ait fossilisé la sagesse de ses principes de non-agression au profit de ses intérêts en tant qu'institution, au point d'accepter de servir de milice parapolicière à une République galactique suffisamment décrépite pour écraser par la force les velléités séparatistes de ses planètes membres.

L'épisode II, de ce point de vue, est assez utile pour percevoir que la déchéance de la République en Empire avait ses germes dans l'autoritarisme et la corruption des institutions de la République-même, pas seulement dans les manœuvres de Palpatine.]

[Passe de 1 à 3]

Solo - A Star Wars Story
5.5
11.

Solo - A Star Wars Story (2018)

2 h 15 min. Sortie : 23 mai 2018 (France). Action, Aventure, Science-fiction

Film de Ron Howard

trineor a mis 1/10.

Annotation :

Bon alors celui-ci, ça n'est même pas la peine : j'ai beau avoir revu très à la hausse mon estime de la saga Star Wars dans son ensemble en quelques années, Solo, ça reste le truc absolument raté, fait à l'arrache, sans aucune espèce d'inspiration, qui pue le cynisme par toutes ses scènes.

Histoire de lister vite fait : c'est moche, c'est chiant comme la pluie, ça n'a rien à raconter, rien à dire, rien à montrer, la personnalité de Han est totalement aplanie et édulcorée par rapport au joyeux salaud attachant mais non moins salaud qu'était initialement le personnage.

Pas grand-chose à dire tant je trouve ça simplement insignifiant.

trineor

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