SensCritique
Cover Les meilleurs films de Jean-Luc Godard

Les meilleurs films de Jean-Luc Godard selon ZayeBandini

Liste de

10 films

créee il y a environ 3 ans · modifiée il y a environ 3 ans

À bout de souffle
7.2
1.

À bout de souffle (1960)

1 h 30 min. Sortie : 16 mars 1960. Policier, Drame

Film de Jean-Luc Godard

ZayeBandini a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Pierrot le Fou
7.2
2.

Pierrot le Fou (1965)

1 h 50 min. Sortie : 5 novembre 1965. Policier, Drame, Romance

Film de Jean-Luc Godard

ZayeBandini a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Aujourd'hui Jean-Paul Belmondo est mort, et avec toute la tristesse que cette annonce m'a procuré, j'ai ressenti le besoin de revoir ce film.

Pourquoi celui-ci je ne sais pas, peut-être parce que j'ai un peu trop vu A bout de souffle récemment, ou que L'homme de Rio, malgré toutes ses qualités, ne me paraissait pas à la hauteur. Peut-être aussi parce que comme le dit Fritz Lang dans Le mépris, revu hier, le scope n'est pas fait pour les hommes mais pour les dieux, catégorie dans laquelle le grand Jean-Paul peut s'inscrire aujourd'hui, dans ceux du cinéma tout du moins.

Pendant longtemps j'ai pensé préférer A bout de souffle à Pierrot le fou car je pensait ce dernier trop arrogant, comment ais-je pu penser une chose pareille. Pierrot le fou conjugue tout ce qu'est le cinéma, dans une pureté totale, c'est la nouvelle vague qui part à l'aventure, glorifiant la culture tout en la disant futile, de même que le genre, tout en lui échappant constamment.

Du polar à la comédie musicale, de l'espionnage au film sentimental, du divertissement accrocheur à l'expérimentation la plus folle, Jean-Paul Belmondo, Anna Karina et Jean-Luc Godard se baladent, liberté comme bannière et caméra comme arme, parvenant miraculeusement à une rigueur formelle grâce à un rythme de lecture de poésie, ou d'accident miraculeux.

En cela il serait injuste de minimiser le travail de Françoise Collin au montage, ainsi que d'Antoine Bonfanti et René Levert au son tellement le rythme qu'ils y apportent est miraculeux, onirique autant que fataliste.

Pour ajouter à cela, et en plus d'une photographie de Raoul Coutard tout bonnement sublime, le film nous offre une galerie de second rôles, voir de presque figurants, tout simplement parfaite, qu'il s'agisse d'un László Kovács tout jeune, de Samuel Fuller ou de Raymond Devos, chacun s'inscrit dans une parenthèse ajoutant à l'ensemble plutôt que l'alourdissant comme on pourrait s'y attendre de la part d'un film plaçant autant de grands noms.

Bref, peut-être est-ce là l'une des plus belles manières de dire adieu à notre Belmondo adoré, avec une sortie pleine de panache, pour accepter cette triste fatalité.

Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution
6.3
3.

Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution (1965)

1 h 40 min. Sortie : 5 mai 1965. Drame, Science-fiction, Film noir

Film de Jean-Luc Godard

ZayeBandini a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'adore les films noir, ai tendance à préféré la SF lorsqu'elle est atypique et n'a pas l'air d'en être, et surtout, admettons le d'office, je suis aussi amoureux d'Anna Karina que du cinéma de Godard.

Lemmy Caution fouille et se perd à la manière d'un Phillip Marlowe dans le labyrinthe bureaucratique d'un 1984 en plus absurde, truffé de références et d'un humour tantôt pince sans rire, les réactions de PNJ de la plupart des personnages secondaires, tantôt bien plus frontal, comme cette histoire 842 récité par une Anna Karina des plus sérieuses, son personnage ne saisissant visiblement pas la blague.

Si la mise en scène peut déplaire à ceux qui n'ont pas d'envies masturbatoires à la moindre évocation d’À bout de souffle ou de Pierrot le fou, Godard y reste fidèle à ce qui faisait tout le charme de son cinéma de l'époque, tout en s'amusant visiblement beaucoup à jouer avec les codes du noir dans un film d'anticipation.

Que l'on aime ou pas, et même si je peux comprendre que certains puissent être peu réceptif à ce film, il contient cette séquence, d'une beauté absolue, qui va me hanter un moment, et dont je ne peut imaginer qu'elle puisse laisser de marbre :
https://www.youtube.com/watch?v=IMsLDyf_O1M

Une femme est une femme
7
4.

Une femme est une femme (1961)

1 h 25 min. Sortie : 6 septembre 1961. Comédie dramatique, Romance

Film de Jean-Luc Godard

ZayeBandini a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Vivre sa vie
7.4
5.

Vivre sa vie (1962)

1 h 20 min. Sortie : 20 septembre 1962. Drame

Film de Jean-Luc Godard

ZayeBandini a mis 8/10.

Masculin féminin
7
6.

Masculin féminin (1966)

1 h 50 min. Sortie : 22 mars 1966 (France). Drame, Romance

Film de Jean-Luc Godard

ZayeBandini a mis 7/10.

La Chinoise
6.6
7.

La Chinoise (1967)

1 h 36 min. Sortie : 30 août 1967. Comédie dramatique

Film de Jean-Luc Godard

ZayeBandini a mis 7/10.

Annotation :

50 ans après sa sortie, le film fait mettre en perspective, que ce soit sur les déceptions politiques de chaque génération, vis à vis de la Chine pour celle-ci de la même manière qu'avec l'URSS pour celle de Simone Signoret et Yves Montant, comme de l'embrigadement et surtout du danger d'une pensée en vase clos.

Un film aussi daté que très actuel donc, pour ma génération il est toujours difficile d'envisager une période où le PCF avait encore un poids fort dans l'échiquier politique français, de même que d'envisager la RPC comme un régime communiste à proprement parler sur le long terme.

Mais la manière qu'à cette "chinoise" de n'alimenter sa pensée qu'à une seule source, et de ne surtout pas écouter les arguments n'allant pas dans son sens est d'autant plus terrifiante que l'on y est confronté quotidiennement aujourd'hui.

Dense, complexe, pas franchement facile d’accès, La chinoise me semble être un film à revoir régulièrement, de ceux que l'on ne fait que déblayer lors des premiers visionnages, mais offrant énormément de pistes de réflexion.

Le Mépris
6.8
8.

Le Mépris (1963)

1 h 43 min. Sortie : 20 décembre 1963 (France). Drame, Romance

Film de Jean-Luc Godard

ZayeBandini a mis 8/10.

Annotation :

Revu, +1

Le premier visionnage du Mépris, sans m'avoir laissé tout à fait froid, ne m'avais pas convaincu outre mesure, peut-être que son aura de grand classique l'avait à mes yeux desservi, c'est pourtant bien évidement ce qu'il est, brassant très large sans pour autant s'éparpiller.

À la fois tragédie moderne évoquant la tragédie antique, superbe mise en abîme de la création cinématographique, Le mépris est également ce qu'il prétend être : il est en scope, et comme le dit Fritz Lang dans son propre rôle, le cinémascope n'est pas fait pour les hommes, mais pour les dieux.

Chaque personnage, sans pour autant être une divinité au sens propre, est élevé au rang de personnage mythologique, figures archétypales se battant contre des démons, le plus souvent intérieurs. Si Godard casse moins tous les codes qu'à son habitude il n'en oubli pas moins d’enchaîner les idées formelles, posant dès le départ un générique lu autant que musical, donnant tout de suite le ton.

Alors non Le mépris n'est pas à mon sens parmi les plus grands films de Godard, peut-être par son côté trop "classique" justement, ce que beaucoup détestent chez lui est ce qui plaît le plus, l'audace, l’expérimentation, qui même lorsqu'elles peuvent paraître un poil gratuite, ne le sont jamais vraiment.

Le Petit Soldat
6.9
9.

Le Petit Soldat (1960)

1 h 28 min. Sortie : 25 janvier 1963. Drame, Guerre

Film de Jean-Luc Godard

ZayeBandini a mis 7/10.

Made in USA
5.5
10.

Made in USA (1966)

1 h 25 min. Sortie : 27 janvier 1967 (France). Comédie dramatique, Policier

Film de Jean-Luc Godard

ZayeBandini a mis 6/10.

ZayeBandini

Liste de

Liste vue 70 fois

2