Les meilleurs films de 2019 selon Roinron

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Superbe comédie sociale mâtinée de thriller et de farce gore, le dernier Bong Joon-Ho est une réussite, à la mise en scène virtuose, la photo élégante et l'interprétation remarquable.
Un peu trop too much à la longue pour mon goût, mais néanmoins extrêmement jouissif.

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Tarantino est un historien du cinéma. Il rend ici un bel hommage au cinéma de genre, notamment aux western et séries télé, avec une belle évocation du milieu hollywoodien de cette période et une remarquable description du travail d'acteur.
Di Caprio et Pitt, chacun dans leur registre sont excellents !

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Something is rotten in the state of England
Yorgos Lanthimos, dans un luxueux exercice de style, revisite le film d'époque en mettant en exergue la lutte de pouvoir de deux favorites de la reine Anne Stuart (XVIIIé). Ça plait ou pas. J'ai aimé.

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Une bavure policière embrase les jeunes d'une cité de Montfermeil. Un film fort sur la situation explosive des banlieues française d'aujourd'hui.

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Très bon biopic sur le témoin à charge du procès de Cosa Nostra dans les années 80, mené par le juge Falcone en Italie. Une mise en scène efficace et un Pierfrancesco Favino charismatique dans le rôle de Bruscetta pour un film instructif et palpitant.

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Témoignage poignant sur le siège d'Alep, vu de l'intérieur, filmé par une jeune femme, au risque de sa vie. En contrepoint à l'horreur, elle filme aussi la naissance de sa fille Sama, symbole de la résistance et de l'espoir en un avenir meilleur.

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Superbe comédie caustique dans le monde de l'édition parisienne, avec une belle brochette de comédiens. Un peu dans la veine de "Fin aout, début septembre", un des meilleurs film d'Assayas.

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Très beau film sur les blessures de la guerre, qui perdurent une fois celle-ci terminée. La photo, la mise en scène et les deux actrices sont superbes.

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Thriller politique haletant sous fond de corruption en Espagne.
Antonio de la Torre, dans le rôle du politicien lâché par les siens mais qui cherche sans relâche à sauver sa peau est remarquable.

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Très beau film féminin et féministe de Céline Sciamma, qui l’a écrit et réalisé, avec Noémie Merlant, Adèle Haenel et Luana Bajnami, superbement mis en lumières par Claire Mathon.
Ce long métrage nous parle de la condition des femmes en 1770, mais aussi d’amour, d’arts (peinture, musique, littérature) et de regards.

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Jolie comédie sentimentale, rurale, poétique, inventive et décalée, qui se permet même quelques réflexions existentielles. Très frais et bien réalisé.

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Film trip, captivant dans sa forme, un peu moins pour son fond et hélas desservi par des personnages féminins peu charismatiques. Proche des univers de Wong Kar Waï et David Lynch, Bi Gan signe là un film qui vaut tout de même le détour.

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Polanski fait là une reconstitution soignée, avec un casting prestigieux. en privilégiant le point de vue du commandant Picquart, qui mène une contre enquête établissant l'innocence du capitaine Dreyfus.
Quête de justice et de vérité contre raison d'Etat, un film intéressant qui aurait toute sa place à l'Education Nationale.

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Portrait attachant d'une jeune rebelle qui refuse notre monde ultralibéral, peine a trouver l'harmonie avec ses parents et du temps pour avoir un amoureux. Une comédie libertaire sympathique et salutaire.

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Pas un grand Pedro, mais un bon Pedro quand même !
De bons moments (les souvenirs d'enfance, certaines séquences avec son ancien acteur, l'évocation douloureuse de la vieillesse), mais d'autres moins intéressants.
Antonio Banderas et Pénélope Cruz sont très bien.

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Beau film poétique, qui mélange les genres (politique, drame, romance, policier, fantastique), avec de beaux acteurs et une très belle photo (de Claire Mathon). Dakar est filmé de manière anti touristique (ciel blanc, quartiers délabrés), la dure réalité économique est dénoncée (travailleurs pauvres forcés à l’exil, jeunes femmes incitées au mariage arrangé pour s’en sortir) et l’opposition modernité/traditions mise en avant (buildings clinquants, iphone rutilant, belle maison contre appart sans vitres, religion, fantômes et sorcellerie).
On peut déplorer un rythme un peu trop lent et un manque d’émotions fortes en général, mais Atlantique se regarde avec plaisir. Le Grand Prix décerné à Cannes est sans doute excessif, mais un prix du jury aurait très bien pu
récompenser ce beau film (Franco)-Sénégalais.

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Pas aussi fascinant que L'étreinte du serpent, mais bien quand même.

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Un film qui dénonce la pédophilie d'un prêtre catholique, mais surtout le silence complice de l'église et qui insiste sur la difficulté et le courage dont doivent faire preuve les victimes pour témoigner.
La première partie est laborieuse et un peu rébarbative (avec Melvil Poupaud en première victime), mais ça décolle ensuite (avec Denis Ménochet, très pêchu) et devient émouvant (avec Swann Arlaud).

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Film de gangsters très esthétisant, à la mise en scène virtuose, parfois impressionnante, une belle photo et une ambiance poisseuse et nocturne envoutante. Les deux personnages principaux sont également intéressants et le suspense prenant. Le rythme est bien soutenu avec des moments plus lents bienvenus.
Malheureusement quelques écueils :
-Trop de violence gratuite et de sang qui gicle.
-Trop de personnages secondaires, au point qu’on peine à savoir qui est qui et dans quel camp
-Aucun fond, seule la forme compte.

Si bien que le film est jouissif, mais on a l'impression d'assister à un exercice de style brillant mais un peu vide.

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Joli premier film, portrait d'une ravissante adolescente au sourire radieux et à la personnalité bien trempée, la tête dans les étoiles et les pieds bien ancrés dans le terroir biterrois (la nature est très présente). Le scénario n'est pas sans défauts, mais le charme est là.

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Premier long métrage auto-produit, réalisé et interprété par la charmante Hafsia Herzi. L'histoire du deuil d'un amour, filmée en équipe resserrée, sans argent, mais avec énergie et sensibilité, sans pathos excessif et même avec humour. Un joli petit film !

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Bon film bien rythmé, qui montre sans misérabilisme la prise en charge des autistes aujourd'hui en France. Très bien interprété par Cassel et Kateb.

Annotation :

Pas un chef d'oeuvre, mais réalisé dans l'urgence, il a le mérite de rendre compte du mouvement des gilets jaunes en montrant que ce ne sont pas des fachos et que leur colère est légitime.