Les meilleurs films de 2006 selon Alexandre G

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Et beh mon couillon je ne vais pas bouder mon plaisir ! un film de traque haletant et au rythme parfait (la touche Mel Gibson ça), dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde. La reconstitution est bluffante (mention pour les costumes et les décors dans la cité maya), et l'originalité est bien présente. Le thème de la chasse est finalement assez simple mais très bien décliné, entremêlant cette fascination pour la forêt au détriment d'une humanité pourrie de l'intérieur. Un réel plaisir.

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Wow. C'est bluffant. Il faudra le revoir une autre fois pour me rendre compte de la portée du truc, mais visuellement c'est splendide, les acteurs sont très bons, le scénario juste fou...

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Rarement un film m'a autant tenu en haleine... Structuré en deux parties d'égale intensité, c'est un petit bijou de narration. L'aspect documentariste est assez prenant, même si la caméra donne parfois le tournis.
La première partie prend majoritairement le point de vue des tours de contrôle et ménage une montée en stress d'anthologie, en prenant soi de laisser quelques instants de sidération face aux images de CNN. La seconde partie connaît la même montée en intensité pour une apothéose grandiose (mes ongles s'en souviennent).
Peu de choses à en redire finalement : la principale force de ce film, c'est son sens du rythme et le fait qu'on est tenu de bout en bout.

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Un peu long, 'Black Book' se démarque d'abord par son sens de la nuance et de l'ambiguïté : les trahisons, les faux-semblants et les volte-faces sont légion, et le spectateur est souvent partagé sur les personnes qu'il doit croire, de même que l'étaient les protagonistes de l'époque. Qui est susceptible de trahir ? Les ficelles scénaristiques sont parfois grosses dans la première partie, et plus vraisemblables dans un 'Inglourious Bastards' (dont 'Black Book' semble être un précurseur ?)
Le casting en revanche est impeccable : Carice van Houten est parfaite dans ce rôle, et son évolution au long du film de même que les sinusoïdes de son comportement vis à vis du chaos ambiant sont limpides.

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Si Ken Loach tombe parfois dans la longueur et l'absence de récit, on peut compter sur lui pour nous témoigner une émotion forte et entrelacer une histoire complexe, nuancée et des enjeux historiques, politiques et sociaux très lisibles. Lors de la création de l'Etat Libre d'Irlande en 1920, deux frères luttent pour l'indépendance du peuple irlandais, mais se retrouvent vite confrontés à des choix plus durs encore, mettant en jeu leurs convictions politiques. Teddy, certainement le plus fin tacticien, envisage l'accord du 14 décembre 1921 comme un pis-aller permettant d'obtenir des Britanniques une autonomie comme jamais auparavant, tandis que Damien souhaite continuer la lutte armée, dans une pulsion nationaliste romantique si caractéristique des nationalismes de cette époque. La Guerre civile qui s'en suit, entre partisans de l'accord et partisans d'Eamon de Valera, le principal opposant au traité, est représentée par ce déchirement entre frères, topos emblématique de la littérature occidentale. Le propos est fort, les acteurs sont justes.

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Fut une époque où les suites de Disney avaient encore quelque chose à dire. Après le triomphe et le renouveau du film de pirates du premier opus, Gore Verbinski revient à la charge, poursuivant les aventures du légendaire Jack Sparrow, de Will Turner et de son épousée Elizabeth Turner, cette fois sur les traces du coeur battant de Davy Jones, le capitaine du Hollandais Volant.
Délaissant un peu les marqueurs historiques qui parcouraient le premier volet (quoiqu'on entende parler, peut-être un peu inutilement de la Compagnie des Indes orientales), on a affaire ici à dur pur film d'action et d'aventure, à coup de navire fantôme, d'équipage maudit, de chasse au trésor... Tout y est pour reproduire le cocktail qui avait fait du premier un bon film. Certes, l'histoire de Davy Jones n'est pas encore entièrement déclinée, ce qui est dommage, mais le côté humoristique est toujours bien distillé, les chorégraphies solides et l'atmosphère fait vraiment mouche.

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Quelques longueurs (surtout la seconde partie, sorte de Paradis terrestre qui perd de la légèreté de la première partie), et une sensation d'inachevé avec une Révolution vraiment survolée... Mais en soi le thème est traité de manière originale, très plaisante, et Kirsten Dunst est bien sûr éblouissante. Schwartzman est tour à tour génial de timidité et de maladresse, très attachant en Louis XVI qui se veut bon époux et digne dans l'adversité (cela me ferait presque considérer les Révolutionnaires comme des salauds...)

Une bonne adaptation, servie par des costumes et des décors superbes, des acteurs et des caméos étonnants (Tom Hardy, Mathieu Amalric, Guillaume Galliène).

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Il y a quelque chose de superficiel dans ce biopic : l'intrigue se donnait comme but de montrer la lente désillusion d'un jeune beatnik des années 1970 au contact du pouvoir charismatique d'Idi Amin Dada en Ouganda. Mais de désillusion il y en a assez moyennement puisqu'on ne sait pratiquement rien des atrocités (à part quelques photos) ni de leur raison (la traque des communistes ? c'est tout ce qui est avancé...). De plus, il y a mille choses complètement inutiles : des histoires d'amour sans intérêt, un lien entre le docteur et Amin fait du jour au lendemain et jamais vraiment motivé... Seul l'interprétation de Forest Whitaker est bluffante, le reste est assez anecdotique.

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Très difficile à regarder. Des effets spéciaux nuls, pas d'intrigue, un propos insultant et sans aucune dérision... Si je veux m'amuser de gens débiles sans trop culpabiliser, Groland le fait très bien.