Les meilleurs films de 1981 selon Frakkazak

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Un grand thriller sonore, où la virtuosité de De Palma est bien présente, au service d'un découpage tout en tension auditive. Egalement un des meilleurs rôles de Travolta. Dommage que le personnage féminin soit relayé au rang de cruche de service.

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Quand de jeunes australiens sortis du bush partent à la guerre la fleur au fusil, rêvant d'aventures dans des contrées exotiques, on se doute que la perte de l'innocence viendra vite poindre son nez. Peter Weir livre un film emballant et touchant, comme souvent.

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Sorte d'échos aux films sur le Vietnam, croisé avec du Deliverance, Southern Comfort est un survival au milieu du bayou, où une troupe de branlos réservistes provoque l'ire des cajuns locaux. La moiteur est palpable, la tension à couper à la machette, et le final cathartique. Walter Hill livre un classique du genre.

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Back Roads (saleté de titre français) est le formidable roadtrip de l'Alabama à la Californie que font Sally Fields, prostituée à bout de souffle, et Tommy Lee Jones, boxeur escroc à l'esprit libre et au poing facile, à travers le sud redneck des Etats-Unis. Comme le titre l'indique, les contrées traversées ne sont pas celles rutilantes, mais celles débordant d'une misère culturelle et sociale, où les locaux ne disent jamais non à une tapineuse et où un combat de bar est bien plus appréciable qu'un concert. Où se faire dépouiller est monnaie courante et où le viol est juste du bon temps sans conséquence. Mais dans cette crasse subsiste une lumière, c'est ce duo où l'alchimie fonctionne parfaitement, et rend le voyage vivant, agréable et porteur d'espoir, malgré que les deux protagonistes arborent des airs de ratés. Une pépite méconnue qui se hisse vite dans les sommets du roadtrip movie.

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Outre sa séquence de transformation désormais anthologique, on passe un moment très détente devant cet American werewolf in London. On citera pêle-mêle des dialogues toute en légèreté, un cinéma porno qui me donne envie de voir ses films pour leur scénario, une séquence d'action finale qui ne dénoterait pas dans les Blues Brothers du même Landis, une BO toute en lune, et une infirmière qu'on aimerait tous avoir à notre chevet. Plus comédie qu'horreur, on se demande pourquoi on a pas plus de films bien foutus sur les loup-garous.

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Vu il y a fort longtemps, Escape from New-York m'avait laissé de marbre. Cette fois il a fonctionné, et pas qu'un peu. Snake n'en à rien à carrer, mais il va le faire quand même parcequ'il faut survivre, toujours, même si tout le monde le croit déjà mort. Et quand on est paumé et à bout de pistes, il n'y a qu'une chose à faire, poser son cul et attendre que l'action vienne à soi. Et pour peu que tu puisses gratter une clope au passage, c'est tout bénéf. Escape from New-York, comme souvent chez Carpenter, c'est une référence dont l'influence sur le cinéma et l'entertainment au sens plus large n'est plus à démontrer, c'est un Kurt Russell badass lâché dans la jungle urbaine pour sauver un président à la gâchette facile d'un mec qui roule en low-rider avec des chandeliers en guise de phares. C'est des cannibales qui trouent le sol et cockblock notre anti-héros, c'est des vieilles connaissances et des chauffeurs de taxis mélomanes dans une prison géante. C'est une pièce qui malgré des côtés vieillissants, est toujours aussi reluisante.

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Polar spatial aux influences western (la référence étant high Noon), Outland est une belle petite pépite méconnue où la simplicité de l'intrigue et de ses enjeux se concilie bien avec l'efficacité de sa mise en oeuvre et le soin apporté à son ambiance. On appréciera de retrouver le côté SF prolétaire d'Alien, donnant de la consistance à cet univers. Et puis y'a Sean Connery.

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Film de loup-garous champêtre flirtant allègrement avec le kitsch, que ce soit dans ses costumes fauchés ou son personnage de vamp prédatrice vulgos. Mais on a quand même de belles scènes de transformation, un peu d'humour noir, et des décors brumeux de toute beauté.

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Le film a assez mal vieilli dans son ensemble, dans son emballage kitsch qui va des costumes aux décors, en passant par les dialogues et les combats. Mais il possède un véritable coeur fort, la recherche du Graal, qui le dote d'une identité dark fantasy prégnante. On sent même que Dark Souls a largement puisé dans le film pour ses inspirations, de ces chants lancinants à l'armure de Mordred, tout en calquant de fait la légende Arthurienne propre dans son scénario. Et rien que pour ça, ça vaut le détour malgré les nombreuses pesanteurs que traîne l'oeuvre de Boorman.

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Premier visionnage depuis mon enfance, et je suis quelque peu déçu, notamment par cette VO jusqu'alors inconnue. Tout est très simpliste, sans vraiment d'émotions ni d'attachement au personnage. Ca se regarde sans déplaisir, mais sans surprise également. Reste que la musique de hillbilly a son petit charme.

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Film basé sur un concept simple de poissard heureux dans sa malchance, le tout à la sauce road-movie/buddy movie. C'est rigolo, pas très finaud, porté par un bon duo d'acteurs, et plutôt détente.

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Etrange film que cette production Disney (en pleine crise identitaire dans les années 80) où l'on brûle vive de jeunes femmes. Mais en dehors de cette curiosité, le film est tout de même assez terne, et ferait passer Willow pour un chef d'oeuvre de fantasy. Bof bof.

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Droit dans le Murray

Plus je vois de comédies des années 80 avec Bill Murray, plus je me dis qu'il jouait toujours le même personnage antipathique et indéfendable dans sa beauferie crasse et misogyne. Et ça va de paire avec Reitman. Stripes conforte cette impression, objectifiant les femmes, déroulant une histoire lourdaude et des personnages stéréotypées. Plus affligeant que drôle.

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Le premier Vendredi 13 était nase, une pâle resucée d'Halloween sans aucune idée de mise en scène et n'ayant pour lui que son thème principal à base de chuchotements. Mais vu que Jason n'apparaît pas dedans et que lui et Crystal Lake sont de telles icônes de la pop-culture et du cinéma d'horreur, je me devais de voir cet épisode 2. Verdict:

Le second Vendredi 13 était nase, une pâle resucée d'Halloween sans aucune idée de mise en scène et n'ayant pour lui que son thème principal à base de chuchotements.