Les meilleurs films d'Hayao Miyazaki selon Kodama09

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Mononoke-Hime. L'indétrônable numéro 1 à mes yeux. J'aime et respecte tellement ce film que je le nomme toujours en japonais. Le scénario, les propos, l'animation et la musique du magnifique Joe Hisaishi sont tous intéressants, passionnants, émouvants et immersifs.

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Le Château Ambulant prend la deuxième place grâce, là encore, à la musique et au scénario. À l'instar de Mononoke-Hime ou Le Voyage de Chihiro, le film se veut familial et là où les enfants verront un divertissement, les plus grands comprendront que Miyazaki fait passer un message à tous.

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Le Voyage de Chihiro ne se retrouve qu'à la troisième place simplement parce que l'on a fait tout un tabac autour, certes mérité, mais que Mononoke-Hime ou le Château Ambulant méritaient au moins tout autant.

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Arrietty prend la place de quatrième, notamment grâce à la magnifique bande-son signée Cécile Corbel (une française !!!). L'histoire reste malgré tout l'une des plus jolies et émouvantes.

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L'inestimable Nausicaä vient en cinquième position, à la quatrième pour les puristes qui écarteront Arrietty, car malgré tout, le film a pris un coup de vieux dans son dessin, et même si le sublime scénario de Miyazaki n'en patit pas beaucoup, l'animation n'est plus ce qu'elle était.

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Mon Voisin Totoro se devait de figurer quelque part, et s'il rate mon top 5, c'est parce que je regarde les films avec mon regard d'adulte aujourd'hui. Et Totoro fait partie de ces quelques films qui ne sont là que pour la poésie et la féérie infantile. Malgré tout, le symbole qu'est devenu l'esprit du camphrier oblige à le faire apparaître sur le haut du classement.

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Il me fait mal de mettre Laputa dans la deuxième moitié de mon classement. Mais force est de constater que les précédents lui tiennent la dragée haute. La reprise d'un élément venu des Voyages de Gulliver reste fidèle à l'esprit du roman comme des studios Ghibli et le film est aussi intéressant qu'émouvant.

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Le Vent se Lève est le dernier film d'Hayao Miyazaki. Beaucoup de fans ont été déçus. Je comprends cela, mais il ne faut pas oublier que par la grande rationalité du film, Miyazaki rappelle qu'il revient au vrai monde et qu'il ne faut pas s'égarer dans ses rêves.

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Porco Rosso nous présente un pilote d'avion bourru et résigné et nous montre comment on peut se sauver soi-même de ses propres démons. Un côté Belle et la Bête couplé à l'imaginaire et l'animation nippone : un plaisir.

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Le deuxième film "qui-n'est-pas-d'Hayao-Miyazaki-mais-que-je-liste-quand-même" est la Colline aux Coquelicot. Il apparaît ici aux côtés des autres car je l'ai particulièrement apprécié et qu'il rejoint très bien une valeur chère à Miyazaki, à savoir la mémoire et l'honneur.

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Kiki se retrouve devant Ponyo car un message pourrait quand même être entr'aperçu sur le déroulement du film.
C'est un bon divertissement, mais les adultes (surtout la génération des années 60) s'ennuieraient à mourir de façon quasi-certaine.

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Ponyo sur la Falaise est sûrement l'archétype du Ghibli poétique. Il n'y a rien d'autre à prendre que l'histoire pour l'histoire. Elle entraînera tous les enfants avec elle, les parents qui regarderaient s'amuseraient un peu. Mais ce n'est pas un Ghibli transcendant.