Les meilleurs films avec Gregory Peck selon chtimixeur

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Un film très atypique sur la vie d'un cadre moyen dans l'Amérique des années 50. Doit-il privilégier sa carrière ou se concentrer sur sa vie de famille ?
Je n'ai pas vu le temps passer pendant ces 2h30, et Gregory Peck m'a vraiment épaté dans ce rôle. Par contre, en ce qui concerne sa femme, j'aurais préféré quelqu'un comme Liz Taylor...

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Je déteste les films de procès, mais là, il faut bien avouer que Gregory Peck est impeccable (d'ailleurs, le film aurait pu s'arrêter sur la fin du procès). Les enfants sont très bons (sauf dans la scène du commissariat où la gamine surjoue à mort), et par moments, on se croirait dans une production Amblin des années 80.

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Robert Mitchum est exceptionnel dans ce film et il est 100 fois plus terrifiant que dans La Nuit du Chasseur (trop surcoté ce film...). Que ce soit par sa gestuelle, ses regards malsains ou sa parfaite maîtrise de soi, il est incroyable dans ce rôle d'ex-taulard sadique. Gregory Peck, malgré toute la sympathie que j'ai pour lui, a bien du mal à tenir la comparaison, et les actrices qui jouent sa femme et sa fille sont très moyennes. Mais ce thriller offre son lot de scènes cultes (l'école, les marais), et selon moi, il s'agit peut-être de la plus grande performance de Robert Mitchum à l'écran.

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Un western étonnant. Pendant 2h45, William Wyler s'évertue à casser un à un les codes d'un genre jusque-là trop souvent stéréotypé. Les combats sont filmés de loin, les femmes ont du caractère, et contrairement à ce que l'on pourrait croire dans les premières minutes, ce ne sont pas de simples potiches. Gregory Peck et Jean Simmons formaient un magnifique couple de cinéma, tout en retenue. Buril Ives est très convaincant dans le rôle du patriarche. Le seul vrai souci de ce long métrage vient à mes yeux de la musique : les compositions grandiloquentes de Jerome Moross sont souvent hors-sujet, et certaines scènes au fort potentiel dramatique prennent une allure presque comique à cause de la bande son.

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Deux grandes moments de suspense dans ce film pourtant très didactique sur tout ce qui concerne la psychanalyse :
- la scène du verre de lait
- la scène finale en vue subjective
Ingrid Bergman est fidèle à elle-même, par contre, Gregory Peck est décevant. Rien d'étonnant quand on sait que Hitchcock ne lui donnait aucune directive…

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Pas mon Wyler favori, loin s'en faut, mais les dernières minutes valent à elles seules le détour. Peu de mots, mais beaucoup d'émotion dans le regard de Peck et Hepburn.

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Un western en noir et blanc assez original, dans lequel Gregory Peck prouve une nouvelle fois qu'il n'est pas un acteur de western comme les autres.
Arborant sa plus belle moustache, ce dernier incarne Jimmy Ringo, alias la plus fine gâchette de tout le Far West. Le souci, c'est que l'ancien voyou cherche désormais à se ranger, mais à cause de sa réputation sulfureuse, personne ne lui en laisse l'occasion. Ainsi, dans chaque ville où il débarque, c'est le même scénario qui se reproduit : il s'accoude au comptoir d'un bar local, et un jeune vaurien en manque de reconnaissance le provoque pour se faire un nom. Appelez ça de l'inconscience ou de la bêtise, mais le résultat est toujours le même : obligé de se défendre, Jimmy Ringo abat malgré lui ces jeunes tireurs à qui il n'avait pas cherché de noises.
Malgré une certaine raideur, Gregory Peck est impeccable dans ce rôle d'antihéros las et n'aspirant plus qu'à vivre tranquillement avec sa femme et son jeune fils, qu'il avait pourtant abandonnés 8 ans plus tôt. S'il passe l'essentiel du film à boire tranquillement des verres de whisky dans le Bar Palace, une certaine agitation règne en ville à cause de sa présence. Que ce soit le shérif, les écoliers, les femmes "respectables" ou un père ayant perdu son fils, tout le monde fait une fixation sur la terreur de l'Ouest, et forcément, le sang finira par couler d'une manière ou d'une autre.
Tout comme dans "le Train sifflera trois fois", l'action se déroule presque en temps réel, et avec ses décors essentiellement situés en intérieur, ce long métrage possède un côté très théâtral. Niveau casting, Karl Malden incarne un sympathique barman un brin délateur, tandis que le jeune Skip Homeier possède le même genre de jeu animal que Lee Marvin.
Bref, malgré son côté très statique et son manque de beaux paysages, "la Cible humaine" mérite votre attention pour le sujet qu'il aborde. Dans un genre cinématographique où l'on glorifie allègrement la violence et le nombre de morts que l'on a à son actif, ce n'est pas tous les jours qu'un cowboy vit sa réputation de meilleur tireur de l'Ouest comme une véritable malédiction.

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Une parodie de James Bond au rythme effréné, avec Cary Grant… pardon, Gregory Peck. Scénario joyeusement tordu, méchant flegmatique, et pour couronner le tout, le doubleur officiel de Sean Connery en VF !

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Une histoire de procès, sur fond d'adultère et de tentation.
Gregory Peck est bien plus convaincant dans ce film que dans "La maison du docteur Edwardes" deux ans plus tôt. Charles Laughton est également très crédible dans ce rôle de vieux juge à qui on ne la fait pas.
La brève visite dans la maison rappelle le film Rebecca, et à ce propos, Alida Valli n'est pas sans rappeler la cruelle madame Danvers.
Bon après, tout n'est pas parfait, et le procès n'est guère passionnant.

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Western atypique qui n'a l'air de rien pendant plus d'une heure. En gros, le taciturne Jim Douglas part à la poursuite de 4 malfrats qu'il accuse d'avoir violé et tué sa femme 6 mois plus tôt. Parmi eux, on trouve un Lee Van Cleef chevelu et non moustachu. A 15 minutes de la fin, un twist inattendu vient tout chambouler, et Gregory Peck nous montre à nouveau qu'il est décidément un grand acteur un peu trop souvent snobbé par les cinéphiles... Bref, un beau film sur l'esprit de vengeance qui dépasse allègrement son statut initial de série B. En outre, Henry King nous propose de jolies courses-poursuites nocturnes au cours desquelles la silhouette sombre de Gregory Peck se détache, telle la Mort, sur un ciel bleu nuit. Dommage que le prosélytisme lourd et insistant du réalisateur vienne un peu gâcher l'ensemble.

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Autant en emporte le vent, façon western. De magnifiques couchers de soleil rougeoyants, des scènes à cheval avec des dizaines de cavaliers dans les prairies du Texas, et un joli casting (Gregory Peck en bad boy violeur, et Joseph Cotten en cowboy BCBG). Mais le scénario est bien trop décousu, et le "je t'aime moi non plus" du personnage féminin est pénible à la longue : j'ai rarement vu un personnage féminin aussi indécis et horripilant que celui de Pearl. Ce va-et-vient permanent entre les Jess et Lewt m'a vraiment agacé à la longue.
Bref, un film pompeux mais finalement très bêbête.

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Un éclaireur à la retraite prend soin d'une femme blanche et de son fils métisse, mais il doit bientôt faire face au père indien qui veut récupérer son garçon. Gregory Peck, habillé d'une veste beige à franges, est plutôt à l'aise dans ce rôle physique où il court beaucoup. Eva Marie Saint parle peu, et son fils au regard noir est quasi muet du début à la fin. Dans la dernière demi-heure, ce western de 1968 se mue peu à peu en survival dans une ferme isolée. On pense beaucoup à Will Penny, sauf qu'il y a ici de longues courses-poursuites silencieuses dans les montagnes escarpées du Nouveau Mexique. Le père Apache n'est jamais montré de face, et on ne sait jamais quand il va débarquer à l'écran pour faire des siennes. Malgré tout, l'Homme sauvage est assez ennuyeux dans son ensemble : l'histoire est trop simpliste, les acteurs sont à peine dirigés, et ce western connaît vrais quelques problèmes de rythme (peu de dialogues, et des scènes dans la montagne qui s'éternisent).

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Afin de dénoncer l'antisémitisme, Gregory Peck devient juif le temps d'un reportage écrit. Si l'idée est bonne sur le papier, Elia Kazan ne pousse pas assez loin le sujet, et l'histoire d'amour parasite inutilement le scénario. La phase d'exposition est beaucoup trop longue (30 minutes !), et le lyrisme de la mère dans les dernières minutes a bien mal vieilli. L'ensemble donne l'impression que Kazan s'adresse à des gamins de 5 ans et non à des adultes, et cela me fait un peu halluciner que ce film moralisateur et finalement bien lisse ait pu décrocher des Oscars. Comme quoi, parfois, seul un bon pitch suffit... C'est dommage, car il y a de bonnes choses ça et là, notamment quand John Garfield est à l'écran.

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Western assez mineur du futur réalisateur de Rambo, dans lequel un Gregory Peck chevelu et barbu passe l'essentiel de son temps allongé par terre ou sur un travois indien. L'intrigue est assez faiblarde : le brigand écossais et son jeune compère métisse sont traqués par un vieux shérif déterminé, et sur leur chemin les menant en Californie, ils rencontreront 4 Indiens alcooliques aux dents pourries. Tout le film repose sur la relation quasi filiale entre les 2 héros, mais cela ne suffit pas à faire de ce western tourné en Israël une réussite.
Reste cette réplique misogyne s'il en est :
"Quand elle s'énerve, elle sort pas un mot. Alors je lui flanque une baffe : ça lui remue un peu la caboche.
(à sa femme, qu'il vient de gifler :) Bon allez, t'as assez reniflé. Apporte nous à manger, tu entends ?
(à Gregory Peck :) Une claque de temps à autre, y'a que ça !"